No one will ever change this animal I've become | Dee
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Dakota Halloran
Hell fire in my veins
Date d'inscription : 27/08/2011 ☞ Messages : 333 ☞ Pseudo : Datura ☞ Talismans : 164 ☞ Double Compte : Nope ☞ Crédits : Datura ☞ Âge du personnage : 26 ans et toutes mes dents
The Eye of the Crow ☞ Race & Caste: Louve de la meute de la péninsule Olympique et dominante ☞ Particularité(s): Est la sorcière de sa meute, maîtrise le vaudou ☞ Carnet de contacts:
Sujet: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 9:06
❝ Dakota, Malia Halloran❞
"Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme." Nietzsche
❝ Until death do us part ❞
AGE ☞ 26 ans ORIENTATION SEXUELLE☞ Hétérosexuelle aux tendances bi ORIGINES ☞ Américaine RACE ☞ Lycan CASTE ☞ Meute de la péninsule Olympique, dominante OCCUPATION ☞ Barman à la Lune Bleue CARACTÈRE ☞ Impulsive / Passionnée / Sensible / Excessive / Drôle / Ecorchée vive / Violente / Généreuse/
❝ Running up that hill ❞
POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE CHANGER, COMMENT S'EST DÉROULÉE VOTRE TRANSFORMATION ? ☞ Quand on sait tout de ces espèces hors du commun, c’est sans doute plus évident de justifier ses choix, sa décision, le pourquoi du comment mais moi, je n’avais jamais cru à leur existence avant de me retrouver face à mon destin. Dieu avait décidé de me laisser une autre chance pour m’empêcher de gâcher un peu plus ma vie et j’avais sauté sur l’occasion, y voyant le meilleur moyen de tout reprendre à zéro, de devenir cette femme forte que je rêvais d’être depuis une éternité, depuis que mon père avait levé, pour la première fois, la main sur moi et que mon petit ami avait fini par prendre naturellement la relève. Il n’y a pas de hasard, sans doute qu’une succession de coïncidences toutes plus malheureuses les unes que les autres mais des choix instinctifs tout de même, qui vous poussent irrémédiablement vers ce dont vous avez besoin pour vous sentir en sécurité et pendant longtemps, ce fut auprès d’un homme violent que je me sentais exister et presque heureuse, ces coups me donnaient l’illusion d’être aimée et chérie. Quelle belle conne j’étais alors ! Une belle conne pleine de bleus. Jusqu’au moment où les choses ont dérapées plus que d’habitude, on était sortis et j’ai eu le droit à une correction en bonne et due forme pour avoir eu le malheur de faire un sourire poli au serveur mais je l’avais senti sous tension toute la soirée, sans doute avait-il découvert cette arme à feu que j’avais fini par acheter parce que je chiais dans mon froc à l’idée qu’un jour, il puisse aller trop loin et qu’un simple pull en plein mois d’Août ne puisse plus cacher ce qu’il me ferait. Ce fut avec cette même arme à feu qu’il me menaça, en logeant une dans ma cuisse pour m’apprendre l’obéissance et surtout me montrer qu’une enfant comme moi ne pouvait pas manier ce genre d’objet sans se blesser, (pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?) avant de me rouer de coups de nouveau, pieds, poings jusqu’à ce que je perde connaissance sur le parking d’un bouge paumé dans le trou du cul de la Louisiane. Je savais que ma fin était proche, je sentais le souffle froid de la mort sur ma nuque, je la voyais approcher dans mes songes alors que mon corps restait inerte sur le gravier, quant à lui, pris de panique et persuadé que j’avais rendu l’âme pour de bon, cette fois, après moult épisodes, avait pris la poudre d’escampette, sans doute étouffé par son courage de mâle ! Ce fut ce moment que choisit Keith pour sortir à son tour du bar, petit clin d’œil de la demoiselle chance qui me boudait depuis une éternité. Ce fut lui qui prit la responsabilité de me transformer alors que je peinais à garder les yeux ouverts, lui qui n’avait pas de meute et préférait vivre sa lycanthropie en solitaire. Il m’expliqua rapidement ce qu’il pouvait faire pour moi, ce que cela impliquait mais la seule chose que j’entendais alors, c’était que je pourrais vivre. Moi qui avais passé la plus grande partie de ma vie à la gâcher, je m’étais découvert ce désir profond de continuer à exister, j’avais un amour insoupçonné pour la vie et je jugeai qu’il était trop tôt pour fermer les yeux. Ainsi mon vœu fut exhaussé mais pas de marraine la bonne fée pour ça, juste des dents acérées, une douleur terrible et du sang, beaucoup plus que j’en avais jamais vu couler de mon propre corps au cours de ces dernières années. La malédiction n’est pas de devenir lycan, c’est surtout de se retrouver seule pour affronter cet état de fait. Si j’avais été changé par un membre d’une meute, les choses auraient sans doute été différentes et peut-être même plus facile mais le seul conseil dont il me dispensa avant de disparaitre, fut le suivant « tu dois toujours être le seul maître à bord ». Je ne compris toute l’étendue de ce conseil que lors de mes premières transformations.
COMMENT SE PASSE LA COHABITATION AVEC VOTRE LOUP ? ☞ En tant qu’humaine, je suis relativement ingérable, bien moins sage que je n’ai pu l’être par le passé, sans doute le contre coup de ces années de de souffrance et de maltraitance, aujourd’hui, je suis tout bonnement incapable de me taire et de me laisser marcher dessus, quitte à sauter à la gorge de celui qui a osé me manquer de respect, je n’ai plus peur de la confrontation et je ne pars plus perdante, encaissant les coups en espérant que cela se terminera rapidement. Et je sais que cette évolution de caractère, je la dois à ma transformation, à ce loup qui s’agite en moi, dans mes tripes, et qui transforme la moindre petite émotion en quelque chose d’énorme et de parfois presque impossible à contrôler. Pourtant, il a bien fallu que je fasse avec, que je m’habitude à cette bête qui grondait en moi dès que je me laissais envahir par la colère ou le ressentiment, il a bien fallu que je la dompte et que je la force à rester profondément enterrée jusqu’à ce que j’éprouve le réel besoin de faire appel à elle. Je ne suis pas stupide ou naïve, je sais que cette nouvelle personnalité, cette autre personne en moi, fait partie intégrante de ce que je suis, nous sommes indissociables, comme l’âme et le corps le sont chez tout être humain digne de ce nom. Si au début, cette violence que faisait naître ma toute récente nature de louve m’effrayait, me faisant souvent perdre le contrôle au point où j’étais plus dominée par les instincts de prédateur que par mon bon sens humain, j’ai fini par inverser la tendance, notamment en devenant une personne plus forte et indépendante, en réalisant que je n’avais pas le droit de gâcher cette deuxième chance et que pour mon propre bien et celui de mon frère, je ne pouvais pas laisser libre cours à mes désirs meurtriers lorsque j’arborais ma forme lupine. Ce ne fut pas évident et loin d’être drôle mais je finis par être « le seul maître à bord ». Aujourd’hui, Dakota et la louve qui est toujours là même si elle sait rester invisible, ne sont qu’une seule et même personne qui ne sont en conflit que lorsque le vaudou entre en ligne de compte. Comme si ma partie lupine se révoltait contre une magie qui n’est pas la sienne. C’est désormais, le plus gros travail que j’ai à faire sur moi, car il n’en va pas que de mon propre bien mais de celui de la meute toute entière. Mon don ou pouvoir, comme vous préférez, est ce qui me permit de me faire si bien accepter et avec une rapidité presque surnaturelle, je ne tiens pas à tout gâcher en me privant de ça pour rester en adéquation avec cette autre part de moi. Un brin schizophrène non ? Ne vous en faites pas, je suppose que nous sommes tous dans le même cas ! DESCRIPTION DE VOTRE LOUP ☞ Sous ma forme lupine, je suis d’un noir de jais, comme la tignasse que j’arbore sous ma forme humaine en réalité ; d’un noir si profond qu’il en devient presque inquiétant mais pas autant que mes deux pupilles couleur ambre qui brillent dans une obscurité quasi-totale. Si je me croisais sous cette forme, un soir d’orage, je crois que j’aurais réellement peur, n’allez pas croire que c’est parce que je veux me jeter des fleurs, je suis terriblement inquiétante. Je me suis longtemps demandé si mon don pour le vaudou n’avait pas influencé les caractéristiques de mon loup mais je n’ai aucune preuve de ça et je préfère garder mes théories pour moi, histoire qu’on ne me prenne pas pour une tarée. Comme n’importe quel loup, mes sens sons surdéveloppés quand je me transforme, bien plus que lorsque je ne suis qu’une humaine, j’ai également la faculté de me changer lorsque je le désire, même s’il me faut pas moins d’une demi-heure de douleur pour arriver à cet état de fait. Je suppose qu’avec la pratique, je parviendrais à diminuer la souffrance et le temps de changement. Ma force n’est pas aussi importante que celle d’un mâle et encore moins que celle de l’alpha, ce qui fait naître un terriblement sentiment d’injustice il faut bien le dire, pourtant, je sais tourner ce handicap à mon avantage grâce à ma ruse et à mon agilité. Plus légère que certains loups de la meute, je me déplace aussi plus rapidement et ma persévérance ainsi que cette rage qui explose dans mon cœur quand j’ai la forme d’un loup, font de moi une adversaire redoutable. Si je maîtrise la bête, je sais que je ne répondrais plus de moi face à un vampire hostile, voilà sans doute la raison pour laquelle je suis souvent flanquée d’un oméga ou d’un membre de la meute plus sage et calme que je ne le serais jamais. Car soyons bien d’accord, il ne s’agit pas d’une question de contrôle, de maîtrise ou bien de méditation mais seulement d’instinct, de choses inscrite dans ce nouveau code génétique qui est le mien et qui font que je ne peux pas voir ces cons aux longues canines sans avoir envie de leur botter le cul. On ne se refait pas et puis ce serait dommage que mes conneries foutent en l’air l’accord passé des années auparavant et qui me laisse, pour le moins, dubitative. J’ai toujours été du genre acharnée et la louve que je deviens est pire encore, plus têtue qu’une mule. Espérons que cela ne me mènera pas droit à la mort ! LE DIRECTOIRE ☞ //
❝ These violent delights ... ❞
- Je suis une grande fan de blues, venant de la Nouvelles Orléans, c'est presque logique que ce soit mon style musical de prédilection. Mais attention, je ne vous parle pas de ces chansons que les blancs ont repris, les chantant sans y mettre leurs tripes. Non, je parle de ce blues des descendants d'esclaves, de celui qui vous remue dès les premières notes, celui qui était interdit à la radio, considéré comme de la musique pour noirs et d'une qualité médiocre par des non mélomanes! Je parle de Mahalia Jackson, de Big Mama Thornton, de Howlin' Wolf et j'en passe. Oh bien sûr, j'aime aussi Elvis Presley et d'autres chanteurs plus rock ou rhythm & Blues, qu'ils soient blancs ou noirs, mais il faut que ce soit de la musique de qualité. Je voue également un culte au King, qui pour moi, est la quintessence de l'homme, le vrai. Sinon, j'écoute de tout, tant que ça remue et que le rythme, la mélodie me parlent.
- J'aime danser plus que de raison, il suffit de mettre une chanson entraînante pour me voir me déhancher comme une cinglée, j'ai le rythme dans la peau et j'ai jamais pu m'en empêcher, ce qui m'a souvent valu de sacrées raclées de la part de mon ex petit-ami qui jugeait que j'aguichais les autres hommes.
- J'ai un frère que j'aime plus que tout au monde et pour qui je donnerais ma vie sans même hésiter, il est aussi important que la meute dans ma vie, il est mon confident, mon meilleur ami, le seul homme à qui je peux donner mon entière confiance sans craindre qu'il ne la trahisse. S'il est du genre protecteur envers moi, je suis pire, je le couve plus qu'il ne le faudrait, je lui fais à manger, m'occupe de son linge et je fais tout ce que je peux pour lui faciliter la vie. Probablement pour le remercier de tous ces coups qu'il a pris à ma place de la part de notre connard de père. Si je le perdais, je n'y survivrais pas. On parle souvent d'âmes soeurs et bien il est la mienne, dans son sens le plus basique qui veut qu'il s'agisse de deux morceau d'une même sphère qui se complètent et ne font plus qu'un. Lui et moi, nous sommes un tout, des jumeaux avec deux ans d'écart mais qui se comprennent d'un simple regard.
- Mon père était un homme violent qui ne buvait pas une seule goutte d'alcool mais qui frappait pour se sentir mieux sans doute, ou peut-être pour évacuer une certaine tension sexuelle, je ne l'ai jamais su. Quant à ma mère, elle était complètement soumise et démissionnaire, bel illustration de la femme. Modèle que j'ai suivi malgré moi. Mon frère et moi partîmes du domicile familial quand je pris seize ans et qu'Abel en eut dix-huit. Depuis, on n'a jamais pris la peine de retourner les voir ou même de donner le moindre signe de vie, notre famille se limite à deux personnes, lui et moi.
- Je suis restée plusieurs années avec un enfoiré qui me battait et gérait ma vie comme si elle lui appartenait, je l'ai laissé faire jusqu'à ce qu'il me pousse vers les portes de la mort et que je me jure que cela n'arriverait plus jamais. Depuis, je me tiens loin des hommes, ou du moins quand ça peut devenir sérieux, je fuis aussi vite que je peux. Je sais qu'ils mentent très bien et cachent leur jeu jusqu'à ce que l'on ait cédé et qu'ils puissent vous faire du mal. Je me contente donc de relations sans lendemain, de préférence avec des humains pour que ça ne crée pas le moindre problème au sein de la meute. J'en ai éconduis certains, non pas par manque d'envie mais pour ma propre sécurité. Je sais combien les "femelles" sont convoitées et désirées du fait de leur rareté mais ça ne m'intéresse pas, j'ai trop peur du mot éternité pou signer où que ce soit. Au fond, les hommes sont ma plus grande phobie et tant que je contrôle les choses, je suis en sécurité.
- La violence a toujours fait partie de ma vie, de mon quotidien et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je peux péter un câble pour un rien, une petite insulte, quelqu'un qui me bouscule sans le vouloir et je m'enflamme, montant en pression et me sentant prête à réduire l'univers en cendres. Mon frère est souvent là pour me canaliser et m'empêcher de faire n'importe quoi. Le pire est sans doute lorsque quelqu'un lève la main sur moi, je ne réponds plus de rien et il faut bien plus qu'Abel pour m'empêcher de réduire le malheureux en bouillie. Je devrais sans doute voir un psy pour gérer mes problèmes comportementaux mais tant qu'on se persuade que tout va bien, tout va réellement bien et ce même si je vis dans la peur perpétuelle, même si je vis sur le fil du rasoir et m'attend à tout voir disparaître du jour au lendemain.
- Du fait d'être souvent sorti avec mon frère pour qu'il garde un oeil sur moi et soit certain qu'il ne m'arrive rien, je supporte très bien l'alcool et si vous avez le malheur de vous lancer dans une compétition avec moi, je pourrais bien vous mettre une déculottée avant d'aller vomir mes tripes dans une ruelle.
- A cause de ma passion pour Elvis Presley, j'ai appris à jouer de la guitare puis de la contrebasse, dans l'idée de monter mon propre groupe de rockabilly voire même de rock'n'roll, ce qui, bien sûr, ne s'est jamais fait. Ce qui ne m'empêche pas de faire partie d'un groupe de blues dans lequel je chante, le plus souvent du negro spirituals à l'église, le dimanche.
- A mes heures perdues, il m'arrive de dessiner ou même de peindre, bien souvent, ça m'aide à faire le vide et à mettre de l'ordre dans ma vie. Ce n'est jamais très gai mais ça a le don d'extérioriser tout ce que je garde enchaîné au fond de moi.
- J'essaie de m'occuper autant que je peux pour m'empêcher de penser et de ruminer, les jours de repos sont souvent horribles pour moi.
- J'ai toujours un couteau sur moi - j'adore manger des hamburgers jusqu'à ne plus pouvoir avaler quoi que ce soit - mon plat préféré est le gombo d'alligator de ma grand-mère - il m'arrive de retourner en Louisiane pour voir mon oncle et quelques autres membres de ma famille qui ne sont pas mes parents - Je suis quelqu'un de très farceur et je passe mon temps à faire des blagues pourries à mon entourage, ma victime préférée? Mon frère, qui, pour une raison étrange, marche toujours dans mes conneries - j'ai quelques tatouages dont vous ne saurez rien - j'ai décidé de laisser pousser mes cheveux jusqu'à ce qu'ils arrivent à mes fesses - Je suis fan de films d'horreur même si je dors avec mon frère après parce que je hurle dès qu'une ombre passe dans ma chambre - Je suis jalouse maladive et toutes les petites amies de mon frère connaissent le même sort : elles dégagent - Possessive et protectrice, je suis pour le moins encombrante - Je ne sors jamais sans un trait d'eye liner et un peu de mascara même si je suis en jean et en t-shirt - j'ai des pyjamas qui sont loin d'être glamour, avec des petits ours ou des coeurs, de quoi casser le mythe pour de bon - Je ne ramène jamais mes conquêtes chez nous -
❝ Behind blue eyes ❞
PSEUDO / PRÉNOM ☞ Datura PRÉSENCE ☞ 7/7 OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ☞ J'ai harcelé l'admine XD COMMENTAIRE(S) ☞ Contente qu'il soit enfin ouvert POSTE VACANT, SCENARIO OU INVENTÉ ☞ inventé COMPTE PRINCIPAL OU DC ☞ Premier compte, émouvant non? *essuie une petite larme* AVATAR ☞ Megan Fox la grande, la magnifique, la seule, l'unique
Dernière édition par Dakota Halloran le Lun 29 Aoû - 3:31, édité 11 fois
Dakota Halloran
Hell fire in my veins
Date d'inscription : 27/08/2011 ☞ Messages : 333 ☞ Pseudo : Datura ☞ Talismans : 164 ☞ Double Compte : Nope ☞ Crédits : Datura ☞ Âge du personnage : 26 ans et toutes mes dents
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 9:07
❝ ... have violent ends ❞
D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dû aider ma mère pour les corvées de la maison, qu’il s’agisse de la cuisine, de la vaisselle ou encore du ménage et du linge, il fallut que je l’épaule très tôt et ce même si je ne pouvais pas faire grand-chose du fait de mon jeune âge. Dans l’esprit de mon père, cela faisait partie de l’éducation de toutes les petites filles, pour en faire de parfaite petites femmes au foyer. S’il n’y avait eu que lui, je n’aurais jamais mis les pieds à l’école pour apprendre à lire, écrire et compter, à quoi bon quand on est destinée à être mariée jeune et à vivre sous la coupe d’un homme qui s’occupera de tous ces détails à votre place ? Si le sud est l’endroit où je me sens chez moi, si la Louisiane est à mes yeux le plus bel état des Etats-Unis, je n’ai jamais pu m’empêcher de trouver que beaucoup de ses habitants étaient des arriérés manquant cruellement de jugeote mais également d’assez d’éducation pour faire la part des choses et être un peu plus ouverts. Mais pour se rendre compte de ça, il faut être directement victime du sexisme et du racisme ambiant, ceux-là même qui alourdissent l’atmosphère et rendent la vie impossible à de nombreuses personnes. Moi qui ai eu la chance de grandir auprès de noirs et de blancs, je n’ai jamais eu d’aprioris sur qui que ce soit et comment aurais-je pu alors que des membres de ma propre famille avait la peau tannée par le soleil et la génétique, des descendants d’esclaves venus tout droit d’Afrique noire pour servir les intérêts d’européens sans scrupule. Si mon père les avait rencontré avant de connaître ma mère et surtout de la foutre enceinte, il aurait probablement fait marche arrière plutôt que de s’unir à une descendante de « négros », selon ses propres termes et surtout ne pas faire partie de leur famille, de quelque façon que ce soit. Mais le destin en avait décidé autrement et il fut trop tard lorsqu’il apprit la réalité de la famille Douglas. Cependant, il ne semble jamais trop tard pour faire preuve de mauvaise foi et être con, ainsi, il prit la décision qu’il ne s’imposerait plus leur présence, peu importait la raison. Si nous étions régulièrement envoyés dans la famille de ma mère, mon frère et moi, lors des vacances scolaires, c’était toujours seuls. Je ne vous cacherai pas que c’était un réel soulagement dans une année souvent riche en punitions et en corrections en tout genre. Quand nous étions chez les Douglas, notre liberté était presque totale, notre aide n’était pas sans cesse demandée pour un oui ou pour un non et nous avions la possibilité de redevenir des enfants, de nous émerveiller d’un rien et surtout de faire les pires conneries possibles et imaginables. Chez eux, nous étions libres et heureux et c’était toujours un déchirement de devoir rentrer chez nous pour retrouver notre père violent et notre mère soumise. Notre mère n’était pas une femme méchante mais simplement harassée et débordée de travail, elle travaillait comme infirmière dans un hôpital, autorisée par mon père à poursuivre son activité car les revenus de la famille étaient trop modestes pour se permettre de cracher sur le moindre cent. Quant à notre père, il multipliait les petits boulots pour rendre notre vie plus confortable qu’elle ne pouvait l’être, c’était un homme travailleur et courageux qui ne rechignait jamais à la tâche, quelques nuits, il dormait à peine trois heures avant d’enchaîner sur son énième boulot. C’était ce qui le rendait si difficile à haïr, par certains aspects, il était un homme bien et respectable qui ne touchait jamais une seule goutte d’alcool et était fidèle à notre mère, pourtant, il ne lui fallait jamais grand-chose pour défaire sa ceinture et me frapper avec jusqu’à ce qu’il ne puisse plus lever le bras et que je sois tout juste capable de me traîner jusqu’à mon lit. Il disait le faire pour mon bien et je le croyais, ne trouvant jamais la force de le détester pour ça, étant quasi certaine de le mériter. J’ignorais encore que son but était de faire de moi une jeune femme pleinement soumise à sa volonté et à celle de tous les autres hommes, de me rendre docile à souhait afin que je sois totalement dépendante des hommes et l’idée ne me dérangeait pas à l’époque, qu’y avait-il de mal là-dedans après tout ? Je ne connaissais que ça et n’étais pas sûre de vouloir autre chose. Pour Abel, c’était différent, il avait toujours eu la tête plus dure, un caractère bien trempé et des idées qui différaient sensiblement de celles de mon père. C’est sans doute grâce à lui que je finis par ouvrir les yeux, que je réalisai que prendre des coups n’était pas normal et encore moins parce qu’on avait oublié de faire la vaisselle ou tout simplement de ranger la maison. Chaque fois que le père Halloran levait la main sur moi ou plutôt le poing, Abel devenait complètement fou et il fallait que je le supplie du regard de ne rien faire pour qu’il ne réagisse pas. J’avais fini par apprendre à faire fi de la douleur, comme si mon âme parvenait à sortir de mon corps assez longtemps de sorte que je ne sente presque rien et que je sois presque sereine tandis que des gouttes de sueur perlaient sur le visage de mon père. Mes suppliques ne fonctionnaient pas toujours sur mon frère, qui prenait souvent le parti de s’accuser à ma place, trouvant toujours une raison ou une autre justifiant le fait que mes corvées n’étaient pas faites, alors c’était lui qui avait le droit à une correction en bonne et due forme et pour moi, c’était bien pire que de les recevoir. Puis, lorsqu’il fut en âge de s’opposer physiquement à notre père, il le fit, m’encourageant à en faire de même, ce que je rejetais à chaque fois d’un geste de la main. Je n’avais pas sa carrure et encore moins sa rage, je ne voulais pas me retrouver à l’hôpital en ayant eu le malheur de me rebiffer. Alors que mon frère nourrissait sa haine pour notre père et l’exprimait de plus en plus chaque jour, de mon côté, je m’arrangeais pour me faire la plus petite possible, m’acquittant de mes corvées ainsi que de mes devoirs et parvenant même à avoir un petit ami à côté. Quant à mon père, il ne s’en prenait à moi que lorsqu’Abel était à un entraînement ou qu’il avait à faire ailleurs, certains que personne ne pourrait l’empêcher d’exercer sa « justice » sous son propre toit. Mais toutes les raclées que je reçus ne furent rien à côté de celle qui marqua notre départ précipité, à Abe et moi.
Comme tous les jours, je rentrais du lycée sans empressement, sachant déjà que la vaisselle m’attendait ainsi que du ménage et du repassage. A seize ans, on a souvent envie de sortir avec ses amis plutôt que de se coltiner des tâches ménagères à ne plus savoir qu’en faire. Pourtant, si j’avais le malheur de m’attarder, les conséquences étaient terribles et je préférais ne pas imaginer mon visage avec d’autres bleus, mon œil au beurre noir peinant à s’estomper depuis la dernière correction que j’avais reçu, une semaine et demie plus tôt. Je rentrai donc à l’heure, déposant mon sac dans ma chambre et filant immédiatement à la cuisine pour essayer de me débarrasser de tout au plus vite afin d’aller rejoindre Stanley qui m’avait donné rendez-vous à 17 h dans notre coin secret. Ca pouvait paraître ridicule ou même enfantin mais c’était nécessaire, si mon père apprenait que je voyais un garçon, je n’avais que peu de chances de m’en sortir. Quand j’entendis son pas pesant sur le perron, mon cœur cessa de battre quelques secondes avant de repartir de plus belle tandis que je frottais avec obstination les assiettes. Je détestais me retrouver seule avec lui, tout autant que j’adorais que mon frère et moi ayons la maison pour nous seuls. Ce qui attira mon attention fut que je n’entendis pas la télé s’allumer, habituellement, il se précipitait dans le salon pour s’installer dans le divan avant de me réclamer une bière et un hamburger pour finalement s’assoupir. Mais pas cette fois, je sentais déjà le feu de son regard sur ma nuque mais je ne bougeai pas d’un cil, croiser son regard serait considéré comme une provocation et je ne voulais pas me prendre une autre baigne aujourd’hui alors que la journée avait si bien commencée, il en était hors de question. Ce fut donc lui qui rompit le silence.
« Tu sais que j’en ai appris une bonne ! » lança-t-il avant de ricaner nerveusement « Mandy Atkinson m’a dit qu’elle t’avait vu main dans la main avec un mec. Je me suis dit que ce n’était pas possible, que ma petite fille ne pouvait pas être aussi conne et puis elle a ajouté qu’elle t’avait bien reconnu et que tu l’avais même salué. »
Je sus à cet instant précis que j’étais foutue, pourtant, je ne ressentais aucune peur, seulement une colère sourde contre cette commère de Mandy, contre mon propre père qui entendait régir ma putain de vie alors qu’il ne savait utiliser d’autres moyens que la violence. Je me tournai vers lui, la mine renfrognée mais ne répondis rien.
« Tu sais, je m’inquiète beaucoup pour toi Dakota, beaucoup, beaucoup … »
C’était souvent la phrase qui déclenchait tout mais au lieu de m’accroupir et de le laisser faire, je restai sur mes deux pieds, le fixant dans les yeux avec une rage que je ne me connaissais pas. Je ne demandais rien de plus qu’un peu de bonheur et lui voulait tout gâcher, une fois encore. A l’époque, je n’avais pas encore le répondant que je possède désormais mais j’eus assez de courage pour attraper une chaise et lui jeter dessus afin de me laisser le temps de prendre la poudre d’escampette et de filer dans le couloir où je me cognai à mon frère.
« Faut qu’on se casse, le vieux est devenu cinglé, il sait pour Stanley, il va me tuer ! » lui murmurai-je presque hystérique, sentant les larmes rouler sur mes joues « Va m’attendre au bout de la rue, d’accord ? » « Mais tu… » « T’en fais pas, ok ? »
Il me fit son sourire rassurant et m’embrassa sur le front avant de me pousser vers la sortie alors que le pas pesant de notre père faisait craquer le plancher. Une fois le pied sur la première marche du perron, je me mis à courir aussi vite que je pus, abandonnant mon frère aux mains de notre tortionnaire, lâchement, comme à chaque fois. Je n’étais pas capable d’agir autrement, de toute façon, je n’étais qu’une femme, qu’aurais-je bien pu faire ? Affolée, je fis les cent pas jusqu’à ce qu’Abel se montre enfin, trois quarts d’heure plus tard, l’arcade en sang et le visage dans un sale état, un sac dans chaque main. Je me précipitai vers lui, m’inquiétant de son état mais il me repoussa gentiment.
« On verra ça plus tard, pour le moment, on va appeler oncle Marshall, lui demander si on ne peut pas rester chez lui quelques temps. »
Nous n’étions que des gamins livrés à nous-même et j’ignorais ce que je pourrais faire sans mon père pour me donner des ordres. Abel devait être persuadé que ce n’était que de cette façon que je pourrais prendre mon envol et apprendre la définition d’indépendance. Malheureusement, il sous estimait l’impact qu’avait eu l’éducation de notre père sur moi.
Notre oncle Marshall était en réalité un grand oncle, le frère de notre grand-mère qui était aussi loufoque et drôle qu’elle. On le connaissait depuis que nous étions gamins et nous adorions nous rendre chez lui tous les été, déjà parce qu’il vivait en plein milieu de la forêt et des marais et qu’il s’agissait de notre terrain de jeu favori mais également parce qu’il nous aimait comme notre propre père aurait dû le faire. Il nous bichonnait et faisait attention à nous comme si nous risquions ne nous casser au moindre coup de vent. Mais surtout, il fut celui qui nous parla de magie pour la première fois et nous raconta la véritable histoire de notre famille. En effet, nos racines remontaient très loin, jusqu’en Afrique, dans ces villages décimés par les blancs mais qui n’avaient jamais pu empêcher les noirs de garder leurs croyances, leurs pouvoirs et leurs dieux. Tout ça me parut, à l’époque, complètement dingue et je ne manquais jamais de taquiner mon oncle à ce propos, parce que pour moi et l’enfant terre à terre que j’étais, il ne s’agissait que d’histoires de bonnes femmes. Je n’avais pas encore conscience du réel poids de notre histoire, de l’importance que cela avait pour nous mais aussi pour les générations à venir. Je m’étais juste dit qu’il s’agissait d’une autre blague de notre oncle qui était un peu cinglé mais terriblement attachant, cependant, je ris beaucoup moins en me retrouvant avec une poignée d’os entre les mains qu’il me demanda de jeter sur le sol. Le but de l’opération était obscur pour moi mais afin de ne pas le contrarier, je m’exécutai sagement, balançant les ossements sur le sol poussiéreux de son salon avant de m’apercevoir que j’y voyais quelque chose, ou plutôt qu’un flot ininterrompu d’images me venait, passé, futur et présent se mêlaient dans un magnifique brouhaha qui finit par me mettre à genoux jusqu’à ce que mon vieil oncle les ait ramassé et les ait remis dans leur petit sac en toile. Je suppose que c’était le prix à payer pour avoir osé me moquer de ce dont j’ignorais tout. Je compris mieux pourquoi il y avait tant d’animaux morts accrochés à ses murs, pourquoi des poules caquetaient dans tous les coins de son jardin. Notre initiation au vaudou débuta lorsque j’eus 8 ans et mon frère 10, durant les vacances scolaires principalement même s’il nous arrivait d’en parler chez nous et d’essayer certaines choses. Il fallut nous familiariser avec l’histoire de notre famille, les plantes, les animaux, les esprits et toute une culture qui nous était complètement étrangère. Il fallut nous procurer du matériel aussi exotique qu’excentrique : des pattes de corbeau, des os d’animaux et autres trucs. Il nous apprit les rituels de protection et de défense, des choses qu’il estimait primordiales et qu’il nous fit promettre d’utiliser si jamais on en ressentait le besoin. Je compris bien plus tard qu’il pensait à notre père et qu’il craignait que celui-ci ne finisse par nous tuer. S’il arrivait qu’il aborde plus ou moins le sujet délicat de la magie noire, il ne s’étendait jamais sur le sujet, coupant court à nos questions en nous faisant promettre de ne jamais tremper dedans, car c’était défier nos dieux et les pousser à nous en vouloir. Pourtant, il fallut bien qu’il nous en parle plus en détail, cela faisait partie de notre apprentissage et nous avions besoin de connaître les risques pour ne pas être tentés d’y plonger tête la première. Il le fit l’été qui précéda notre fuite de chez nos parents, comme s’il savait déjà qu’une catastrophe nous arriverait. Quand mon frère parvint à le joindre, il sut immédiatement de quoi il en retournait et accepta de venir nous chercher dans sa vieille guimbarde, y voyant l’occasion rêvée de parfaire notre formation. Nous y passâmes deux longues années, vivant presque comme des ermites, du moins la voyais-je ainsi jusqu’à ce que mon frère nous annonce qu’il avait trouvé un emploi et voulait s’installer en ville avec sa petite amie. La nouvelle eut beaucoup de mal à passer de mon côté et je lui en voulus de m’abandonner pour une femme et un boulot minable mais je le laissai partir, restant auprès de mon oncle, tentant de trouver la paix intérieure.
Ce soir-là, nous étions assis autour de la cheminée, lui fumait sa pipe tandis que je lisais avec intérêt le journal intimes de l’une de nos ancêtres, n’en perdant pas une miette. Ce passage parlait de possession, de communication avec les esprits et de transe. Choses que j’avais toujours voulu tenter mais qu’il m’interdit pour ma propre sécurité, je manquais sans doute de pratique et il ne voulait pas que ça tourne mal, Dieu seul savait ce que ces esprits pouvaient vouloir et faire.
« As-tu vu ton frère aujourd’hui ? » me demanda-t-il « Non, je ne suis pas allée en ville, je ramassais des plantes dans la forêt. » « Tu devrais aller le voir, la famille c’est sacré et il tente de faire amende honorable. » « Je n’ai rien à lui reprocher. » mentis-je ce qui fit ricaner mon oncle « Tu n’es jamais là quand il vient me rendre visite, tu ne réponds plus au téléphone et tu refuses ses invitations à manger. Si ce n’est pas en vouloir à quelqu’un, je ne sais pas ce que c’est ! Tu me rappelles ta grand-mère, aussi butée que la vieille Malia ! » « Je n’ai pas envie de voir sa petite amie et sa nouvelle vie, prétendre être normal c’est juste ridicule ! » « Si ça le rend heureux, ce n’est pas à toi de juger de ça Dakota. Tu iras le voir demain, je reçois un client pour une purification. » « Tu m’avais promis que je t’assisterai à la prochaine ! » « Pas tant que tu auras des soucis en tête, règle ça et si tu rentres assez tôt, nous verrons. »
Je n’avais jamais été capable d’en vouloir bien longtemps à mon aîné et je n’eus qu’à venir frapper à sa porte pour qu’il m’accueille les bas ouverts et que notre séparation ne soit plus qu’un lointain souvenir. Ce fut à force de lui rendre visite sur son lieu de travail que je finis par rencontrer l’un de ses collègues avec qui je décidai de m’installer, quittant ainsi la rassurante chaumière de mon oncle. Contrairement au départ de mon frère, il prit les choses avec beaucoup moins de sérénité. Il tenta de me dire qu’il valait mieux que j’arrête de voir ce Clayton mais rien n’y fit et la seule chose dont il parvint à me convaincre fut de porter le talisman qu’il m’avait confectionné. Si j’avais eu un peu plus de plomb dans le crâne, je l’aurais écouté et n’aurais pas été assez débile pour le comparer à mon père voulant m’empêcher de fréquenter un homme. Aujourd’hui, je n’ai de cesse de m’excuser auprès de lui et de lui demander pardon, même si Marshall me pardonna au moment même où je franchis le seuil de sa porte, sachant de quoi mon avenir serait fait, il aurait voulu qu’il en soit autrement. Pourtant, mon passé a fait de moi ce que je suis à présent et c’est sans doute la raison pour laquelle il ne m’obligea pas à rester.
Ce genre d’hommes, du genre de mon père, doivent avoir un radar dans le crâne qui les pousse à repérer les femmes qui ont la faculté incroyable de s’écraser comme une crêpe quand on sait se montrer assez ferme et clair dès le départ. Pourtant, à l’époque ou ma route croisa celle de Clay, j’étais persuadée que j’en avais fini avec ça, que c’était de l’histoire ancienne et que plus jamais, je n’aurais à obéir à qui que ce soit hormis ma propre personne. Mais c’était sous-estimer mon attirance pour la dominance la plus implacable et totale, j’avais ça d’ancré au fond de moi et il me fallut qu’apercevoir celui qui deviendrait mon nouveau tyran pour être immédiatement séduite. C’était de la pure démence mais je suppose qu’il fallait que j’en passe par là pour m’affranchir de manière définitive de toute influence masculine dans mon existence. De plus, j’étais encore jeune et n’avais eu qu’un seul petit ami, à dix-neuf ans à peine, on ne sait pas encore très bien faire la différence entre un homme bien et un enfoiré qui cache son jeu derrière des compliments, de beaux projets et des sourires enjôleurs. Sans me méfier, je lui donnai tout, mon cœur, mon âme, ma confiance et surtout ma virginité, ce qui le fit se sentir plus fort encore qu’il ne l’avait jamais été. Et à vrai dire, les premiers mois se passèrent à merveille jusqu’à ce qu’il me propose de venir habiter chez lui et que j’accepte, ne sachant pas dans quel merdier je m’étais embarqué, loin de m’imaginer qu’il deviendrait mon bourreau, remplaçant mon père sur le trône du roi des enfoirés. Tout commença plutôt bêtement, un jour où j’avais mis un short un peu trop court à son goût, il m’envoya une gifle qui me fit faire un tour sur moi-même et voir des centaines de petites étoiles. Je n’eus même pas l’envie et encore moins la force de m’en offusquer, j’avais l’impression que mon passé me rattrapait et de me retrouver dans la bonne vieille routine d’avant, celle qui m’aurait presque manqué si elle n’était pas si douloureusement humiliante. C’était chaque fois la même rengaine, il m’en mettait une ou bien me collait réellement une raclée pour une raison ou une autre, une assiette cassée, le fait que je me sois attardée en rentrant du boulot ou tout simplement parce que j’avais eu le malheur de lui suggérer quelque chose puis se sentant au sommet de sa force et de sa puissance, il m’arrachait mes vêtements et me possédait, réduisant l’estime de moi-même et mon amour propre à néant. Pourtant j’en étais éperdument amoureuse, il n’avait qu’à passer son bras autour de mes épaules pour que je me sente heureuse et peu importait si je devais porter un col roulé alors qu’il faisait plus lourd et humide que dans n’importe quelle maison close. Quant à mon frère, je trouvais toujours une explication probante à lui donner, une justification imparable et de toute façon, il ne me croyait pas assez cinglée pour reproduire le même schéma, pour accepter qu’on me lève la main dessus après ce que notre père nous avait fait subir. C’était tout simplement de la stupidité ou bien la peur viscérale d’être heureuse, je n’en sus jamais rien mais une chose était certaine, si cette histoire venait aux oreilles de mon frère, il le tuerait de ses propres mains, je le savais. De la pitié, il n’en avait que pour un nombre réduit de personnes dont je faisais partie mais pour les autres, rien ne pouvait les protéger de la tornade Abel s’ils avaient le malheur de toucher à ceux qu’il aimait le plus. Mais cette époque où il me protégeait était révolue, je ne voulais plus qu’il s’en mêle, je voulais me débrouiller seule avec mes emmerdes, fierté déplacée qui pouvait me conduire à la mort mais je pensais que cela valait mieux que la honte que tout soit découvert. Pourtant, mes collègues n’étaient pas dupes et savaient pertinemment pourquoi je portais souvent des manches longues, pourquoi je ne bronchais jamais quand il se montrait odieux avec moi, m’humiliant devant témoins, sans doute pour se sentir exister. Et malgré tout, je parvenais à trouver le moyen de lui donner raison, j’étais bel et bien cinglée.
Il venait souvent avant la fin de mon service au bar pour s’enfiler quelques bières à mes frais, parlant fort avec ses potes quand il ne matait pas le cul de la première pouffiasse qui passait et qui arborait une jupe aussi minuscule que sa pudeur, ce qui ne le dérangeait aucunement alors. C’était un samedi soir et je finissais seulement quand le dernier client avait mis les voiles, comme souvent, il était là, justifiant sa présence par le fait qu’il voulait passer un peu de temps avec moi mais j’étais persuadée qu’il voulait simplement me surveiller afin d’être certain que je n’allais pas voir ailleurs. Ca faisait deux ans que nous étions ensemble et il en était encore à douter de moi, ce qui me rendait malade bien souvent, parce que je savais comment les samedi soirs se terminaient, il y avait un type éméché qui me faisait du rentre dedans, Clay se levait et c’était moi qui prenait en rentrant à la maison, comme si j’avais tout provoqué volontairement et en toute sincérité, je ne tenais pas à ce que ça finisse de cette manière ce soir, je voulais seulement rentrer et me coucher, j’avais mal dans les jambes et la nuque. Ca faisait quelques semaines que je pensais à le quitter, depuis que j’avais appris qu’il me trompait sans vergogne mais j’avais tout fait pour assurer mes arrières en achetant un flingue, je savais pertinemment qu’il ne me laisserait pas partir aussi facilement et je voulais être certaine de m’en sortir en vie. C’était débile quand on y pensait, j’avais le pouvoir de m’en débarrasser sans que la moindre goutte de sang ne tombe sur le sol et pourtant, je n’avais jamais pu m’y résoudre. La seule chose dont j’avais été capable avait été de renfiler le talisman fait par mon oncle, le serrant dans ma paume quand je mourrais de trouille chaque fois que je croisais le regard mauvais de Clayton. Ce fut ce fameux soir que mon destin changea et que Keith me fit un don inestimable, me ramenant à la vie tandis que je sentais la vie s’échapper de mon corps et que mes doigts se crispaient sur la pierre offerte par mon oncle après la raclée monumentale que Clayton m’avait collé avant de se tirer comme le rat qu’il était. La même nuit, je frappai à la porte de la seule personne capable de m’aider : mon frère. Il était six heures du matin et il ouvrit la porte en boxer, les cheveux en bataille et peinant à ouvrir les yeux mais il lui suffit de voir le sang sur mes vêtements pour être parfaitement réveillé et en état de réfléchir.
« Tu saignes ? Est-ce que tu vas bien ? Qui t’as fait ça ? QUI ? » dit-il en m’attrapant par le bras et en m’auscultant pour être certain que je n’allais pas lui claquer entre les doigts
Mais si j’étais aussi pâle, ce n’était qu’à cause de l’inquiétude et de la douleur qu’avait provoqué ma toute première transformation, le simple fait d’évoquer cette idée me retourna l’estomac et je dus pousser mon frère pour aller investir ses sanitaires et y déverser le contenu de mon estomac. Quand je fus de retour, sa petite amie était là, inquiète et à moitié nue, ce qui provoqua une autre nausée et me donna immédiatement envie de la tuer.
« Bonsoir Dakota, comment vas-tu ? » tenta-t-elle, je sachant jamais sur quel pied danser avec moi
Je me contentai de lui lancer un regard noir ce qui la fit immédiatement baisser les yeux tandis que mon frère l’éconduisais en douceur vers leur chambre, lui promettant qu’il serait bientôt près d’elle. Je n’étais pas d’humeur à sympathiser avec elle et ça, mon frère l’avait bien compris.
« Tu pourrais être aimable, ça ne te tuerait pas. » « Tu pourrais mettre un pantalon parce que ça risque de me tuer ou de me faire vomir par contre. »
Il sourit avant de ricaner.
« J’aimerais qu’on aille discuter ailleurs si tu veux bien ? » « Ok, laisse-moi le temps de m’habiller et de la prévenir. »
Une petite demi-heure plus tard, nous étions dans un fast food, l’un en face de l’autre et il attendait patiemment que je finisse par cracher le morceau mais à vrai dire, je ne savais pas par quel bout commencer et surtout, je veillais à choisir soigneusement mes mots pour que ça passe le mieux possible mais avec un peu de recul, je me rendais compte que j’avais tout simplement vécu et supporté l’intolérable.
« Clay m’a foutu une raclée, une de plus et il a bien failli me buter cette fois. »
Je le vis ouvrir la bouche mais je lui fis signe de me laisser poursuivre, c’était assez difficile comme ça.
« J’allais mourir, je sentais que je partais Abe, j’ai vu la mort en face ! Et puis ce type est sorti de nulle part et m’a proposé de me sauver d’une drôle de façon. »
Je lui expliquai tout, la proposition, les conseils qui m’avaient été donnés puis la transformation terriblement douloureuse pour finalement se réveiller en vie et en parfaite santé. Il me regarda les yeux écarquillés, me fixant comme si j’étais devenue cinglée.
« Tu te fous de ma gueule ? T’es venue frapper chez moi à cette heure et tu m’as fait sortir pour me dire qu’on t’avait transformé en loup garou ? Bordel de merde, t’as pris quoi ?! »
Le simple fait qu’il remette ma parole en doute me mit immédiatement en colère, faisant changer la couleur de mes yeux et ce jusqu’à ce que je parvienne à me ramener à la raison. C’en fut assez pour qu’il la ferme. Les jours suivants, nous fûmes chez mon oncle, cherchant le pourquoi du comment et tout ce que l’on pouvait trouver sur la question, jusqu’à ce que nous découvrions l’existence de meutes et que mon oncle propose de contacter l’un de ses amis à l’autre bout du pays. Voilà comment notre voyage se dessina, c’était, à mes yeux, la seule façon pour moi de comprendre, de vivre ce changement drastique dans ma vie et de le contrôler et l’assumer. Mon frère tint à m’accompagner, quittant travail, petite amie et appartement pour me soutenir et jamais je ne pourrais le remercier assez pour ça, jamais !
Je n’étais qu’une étrangère pour eux, une louve, certes, mais surtout une étrangère et il fallut que je prouve ma bonne volonté et surtout que je méritais d’entrer dans la meute. Ce fut des mois difficiles pour moi et mon frère qui tentait de me soutenir de son mieux, il fallut que je me soumette de nouveau, moi qui avais enfin appris à dire non et qui pour la première fois de ma vie avais envie d’envoyer tout le monde se faire foutre sans même être peinée ou même culpabiliser. J’avais appris que contrôler était bien plus plaisant que d’être passif et soumis et ça, je pensais que personne ne pourrait jamais plus me l’enlever, devenir lycan avait été une putain de révélation, un renouveau dont je mourais d’envie depuis une éternité. Pourtant, il fallut bien que je prenne sur moi et finisse par accepter la domination d’un autre mâle, encore, mais cette fois pour mon propre bien et non pour que les coups soient moins violents et que ça dure moins longtemps. Ce fut un mal pour un bien et ne m’enleva rien de ma toute nouvelle personnalité. Certes mon caractère impétueux était parfois difficile à gérer pour les membres de la meute et je faisais de mon mieux pour que ça ne les incommode en rien mais il m’était souvent difficile de me taire et de ne pas provoquer des bagarres après des années passées à me taire et à subir. Je voulais me sentir exister et ça passait souvent par la violence, le centre de ma vie depuis ma naissance en somme. Mais malgré cette folie qui me prenait souvent et qui pouvait être relativement agaçante pour mes congénères, je savais quelle était ma place et ce nouvel équilibre dans ma vie me permit de me stabiliser, de me pousser à l’indépendance la plus totale, je trouvai rapidement un job et habitai dans une maison qui me fut désignée et que je partageai avec mon frère alors que je pris presque logiquement la place de sorcière de la meute. Mes pouvoirs exerçaient une certaine fascination sur beaucoup de loups et encore plus les rituels employés pour obtenir une quelconque information. Le vaudou n’était pas monnaie courante dans le coin et encore moins les sacrifices d’animaux aux esprits mais jamais personne ne remit en doute ma bonne foi et ma volonté de faire le bien, car tous pensaient que si j’avais voulu les décimer, ils seraient déjà tous morts et ils n’avaient jamais eu tort à ce sujet mais pour ça, il aurait déjà fallu que j’ai suffisamment de force et de cran pour oser massacrer des innocents, je ne tenais pas à être damnée pour l’éternité et avoir les esprits et nos dieux aux trousses, mon oncle m’avait assez prévenu là-dessus. Ma nouvelle vie, je l’aimais plus que je n’aurais plus le dire. J’aimais ce calme, cette routine et cette facilité avec laquelle j’existais sans me demander ce qui m’attendait lorsque je franchirai la porte de chez moi. Malgré tout, je continuais à vivre dans la peur, celle que mon ex petit-ami trouve le moyen de savoir où j’étais et vienne me faire payer, je craignais qu’il vienne un jour frapper à ma porte et s’impose dans ma vie pour me faire une nouvelle fois cracher mes dents jusqu’à ce que j’en crève. Voilà pourquoi je n’aimais pas rester seule chez moi, je me sentais perdue avec mon passé et mes idées noires. Dans ces moments-là, je n’arrivais pas à me convaincre que la meute serait capable de me protéger et de faire en sorte que rien ne m’arrive, parce que Clayton me semblait plus fort et menaçant que tous les mâles de la meute réunis. Depuis mon départ de Louisiane, je n’avais plus repensé à Keith que la fois où j’avais dû raconter mon histoire sur le pourquoi du comment et puis son souvenir s’évanouit dans la pénombre de ces souvenirs que j’aimais enfouir au plus profond de mon subconscient. Ce fut malgré moi que le sujet fut de nouveau sur la table, cinq ans après ma transformation.
Nick avait organisé une fête pour un motif que tout le monde avait oublié tandis que les loups de la meute se pressaient pour entrer dans la petite bâtisse qui lui servait de maison. Moi, j’étais là depuis la fin d’après-midi, il m’avait gentiment demandé mon aide pour les préparatifs et je n’avais pas eu le cœur de refuser et comme je devais partir tôt pour aller bosser, je sautai sur l’occasion pour passer un peu de temps en sa compagnie, il faisait partie des rares hommes dont la présence m’apaisait, il me rappelait mon frère et c’était ce que j’aimais le plus chez lui, incontestablement. Ca faisait à peine une heure que j’étais chez lui et tout était déjà presque bouclé, sous le joug de mon père, j’avais fini par apprendre à travailler vite et efficacement. Pour nous récompenser de tant de travail abattu, on s’installa sous le porche, une bière à la main et le regard vers l’horizon, appréciant la vie et la légère brise qui soufflait sur nous. C’était ce calme qui me rappelait que ma vie n’était plus un ouragan de malheurs et d’incertitudes.
« Tu sais qu’il y a un loup solitaire qui traîne dans le coin, Elijah m’en a parlé. » lança-t-il en rompant le silence « Non, je ne savais pas. On sait qui c’est ? » « Il paraitrait qu’il s’appelle Keith et qu’il te connait. »
La gorgée de bière que j’avais mis dans ma bouche ne passa pas et je manquai de m’étouffer avant de tout recracher sur le sol, toussotant et cherchant mon souffle avant de me redresser, rouge comme une pivoine.
« Tu le connais ? » « C’est lui qui m’a transformé mais je ne sais pas ce qu’il fait dans le coin, il m’avait bien fait comprendre que dès que j’aurais muté, je serai seule face à ça. » « Peut-être que la solitude lui pèse et qu’il te cherche pour partager ça avec toi. » répondit Nick sur le ton de la plaisanterie « Ca ne m’intéresse pas, les gens qui m’abandonnent ne méritent pas de revenir dans ma vie, d’une manière ou d’une autre ! Ca a été dur pour moi et pour ma famille … » « Tu lui es quand même redevable, il t’a sauvé la vie Dee alors quoi qu’il te demande, essaie de faire en sorte de le satisfaire, je pense qu’il le mérite. » « Tu sais quelque chose que j’ignore ? » demanda-t-elle soudain en le scrutant avec suspicion « On m’a demandé de te dire qu’il voulait te voir, quant à savoir ce qu’il te veut, personne ne le sait vraiment, Elijah lui a dit qu’il t’en parlerait avant pour savoir si tu acceptais ou non, c’est à toi de décider. » « J’en sais rien, j’ai parfois l’impression d’avoir rêvé tout ça et qu’il n’existe que dans mon esprit. » « Tu voudras que je vienne avec toi ? »« Non, je peux me protéger toute seule. » répondis-je simplement en déposant ma bière sur le plancher et en me levant pour lui faire signe qu’il restait des choses à faire à l’intérieur
J’étais troublée par la nouvelle, je ne savais pas si je serais capable de lui faire face et de subir le jugement de mon créateur, si l’on pouvait le dire de cette manière, je n’étais sûrement pas à la hauteur de ce qu’il avait alors espéré pour moi.
Dernière édition par Dakota Halloran le Lun 29 Aoû - 8:23, édité 7 fois
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 9:10
Ah, Datura ! Contente de te retrouver, l'attente fut pénible pour tout le monde je crois.
Excellent choix d'avatar, Megan Fox est sublime surtout en louve elle t'est d'ailleurs réservée pour 7 jours Si tu as des questions, n'hésite pas ! On est là pour ça
Bon courage pour la suite ! Si mon post te dérange, je l'effacerais par la suite.
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 9:18
Hannn et pour achever la séquence émotion : je peux te souhaiter officiellement la bienvenue! Contente de te voir dessus, et encore merci pour tout.
L'avatar t'est réservé. Bon courage pour ta fiche!
Je kiffe ta sign au passage.
Dakota Halloran
Hell fire in my veins
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 10:09
Bien le merci Je m'impatientais vraiment en plus MDR Tout le monde en fait toujours une vampire, j'aime aller à contre courant muahahahaha Ca devrait aller mais merci pour tout
Nev > Merki Y a pas de quoi et puis bon je vais pouvoir enfin retrouver mon imagination sur un fantastique digne de ce nom, c'est pas trop tôt XD
MDR ça m'a fait rire aussi quand j'ai vu ça sur Tumblr
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 21:39
Décidément c'est Megan qui te va le mieux, je ne sais pas vraiment pourquoi mais c'est le cas. Je suis sûre que ce personnage va roxer le string de sa mémé et j'ai vraiment hâte de voir ta fiche. J'aime aussi beaucoup ta signature (ouai je suis entrée dans le monde du tatouage et depuis je suis une obsédée xdd et ça me frustre de ne pas distinguer celui-ci alors qu'il a l'air magnifique !)
Dakota Halloran
Hell fire in my veins
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 23:14
Merci Je voue un culte à Megan, ça vient probablement de là J'espère sue la fiche sera à la hauteur mais je n'ai jamais été douée pour les remplir malheureusement -_- Je trouvais que ça collait assez à mon personnage, je dois admettre que je ne sais pas ce que ça représente, soit une plume, un lettrage, des fleurs ... Ca peut être tout et n'importe quoi XD
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Sam 27 Aoû - 23:21
Oui peut être, on ressent ton amour pour elle à travers l'écran Ne raconte pas n'importe quoi, ça va être très bien. Je ne sais pas mais en tout cas, " de loin " c'est magnifique ^^ D'ailleurs, sur le coup j'ai vraiment cru que c'était Megan et qu'elle avait un nouveau tatouage !
Dakota Halloran
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Dim 28 Aoû - 0:30
PTDRR ça ne m'étonne pas XD Même si j'ai l'air un peu excessive et psychopathe aussi lol J'espère, en tout cas, ça coule tout seul donc j'en profite, me manque que l'histoire et j'ai fini Sinon c'est peut-être un oiseau, et là c'est son aile qu'on voit *Think* MDRR
Eryn C. Healey
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Dim 28 Aoû - 5:10
MEGAN l'actrice à qui je voue aussi un culte Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche !
Rajah A. Leonne
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 6:45
Ton pseudo et ton nom de famille me disent un truc T'étais pas un Jensen Ackles loup-garou sur Midnight Sun y'a trèèèès longtemps ? *désolée je suis super curieuse xD*
Dakota Halloran
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 6:48
Megan est ma muse Eryn XD donc je te comprends lol merci en tout cas
Oui en effet, je jouais JA sur Midnight Sun avec le même nom de famille mais j'ai fait le rapprochement y a pas si longtemps, je cherchais où j'avais déjà entendu ce nom *alzheimer* Tu étais qui dessus? parce que bon ça date lol
Eryn C. Healey
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 6:51
Tu m'étonnes ! Je l'adore et de rien
Rajah A. Leonne
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 6:52
On a des mémoires de folie J'étais juste de passage moi, j'avais entamé ma fiche mais je l'ai pas finie J'avais une Michelle Trachtenberg en vampire, et on avait un lien du tonnerre je me souviens Bref, de Jensen à Megan, tu te spécialises dans les bombes sexuelles
Dakota Halloran
Hell fire in my veins
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 7:02
PTDRRR je me souviens de toi mais plus de notre lien mais c'est rien XD On peut pas tout retenir hein ? XD Avant je jouais que Miranda Kerr en ava féminin et finalement j'ai changé pour Megan y a deux ans et demi lol Puis cette fois j'espère qu'on pourra se trouver un lien du tonnerre
Rajah A. Leonne
WILD ♥ CHILD full of grace
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 7:04
Miranda Avec Megan c'est obligé qu'on ai un lien qui roxe En plus j'adore ton perso
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 8:38
Je kiffouille ton perso, mais ça, tu le savais déjà. XD Mais il nous faudra un lien, parce qu'elles ont pas mal de points en commun. (a) On a vu ensemble certains détails, donc du coup, il me tarde vraiment de voir ce qu'elle va donner en rp cette louve. Je te valide, bon jeu sur le forum !
Premières étapes
Félicitations, tu es validé! Afin de t'aider à te repérer, voici les premières démarches que nous te conseillons de faire. Avant tout, penses à te rendre dans ce forum pour remplir les registres de ta race, si ce n'est pas déjà fait. Tu peux également remplir ton emploi (avec l'anpe, le directoire ou la guilde). En cas de besoin, tu peux faire une demande de lieu. Il y a aussi les logements, les rangs. Pour développer le personnage, nous conseillons d'ouvrir une fiche de liens et de rp. Et tu peux même créer un scénario. N'hésites pas à nous rejoindre dans le flood et dans tous les cas, amuse toi bien sur le forum!!
Dakota Halloran
Hell fire in my veins
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee Lun 29 Aoû - 8:41
Y a pas de souci, je te garde ça sous le coude Merci beaucoup
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Sujet: Re: No one will ever change this animal I've become | Dee
No one will ever change this animal I've become | Dee