AGE ☞ 24 piges depuis deux ans
ORIENTATION SEXUELLE☞ Dépend de ta gueule
ORIGINES ☞ Britannique principalement avec des origines espagnoles
RACE ☞ Lycan
CASTE ☞ Loup solitaire
OCCUPATION ☞ Gardien
CARACTÈRE ☞ Con / Colérique / Insolent / Attentif / Rancunier / M'enfoutiste / Fier / Généreux /

POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE CHANGER ? ☞ Question de merde ! Comme si j'ai eu le choix ! Mon frère s'est pris pour Mère Thérésa et m'a refilé sa peste. Je me suis réveillé avec une morsure et voilà, j'étais devenu une bête de foire. Quelle ironie. En cadeau, tiens, l'immortalité. Géniale. Jamais crever et voir tout le monde clamser, quelle vie ! Tu parles ! Il aurait dû se le garder son cadeau, se le fourrer où je pense. A choisir, j'aurais préféré crever comme un chien ... le comble, j'en suis un maintenant. Hahaha...ha...ha...ha tagueule, qui t'as dit de rire aussi ?
COMMENT S'EST DÉROULÉE VOTRE TRANSFORMATION ? ☞ Douloureuse, très douloureuse. Je sais pas si ce fut la transformation ou bien le faite que j'étais entre deux rives, entre la vie et la mort ou bien mon coeur qui se fissurait. J'sais plus. C'est juste comme si mon être se déchirait en mille morceau et qu'une sorte de chaleur quasi-insupportable s'était mise à se réveiller en moi en un hurlement à en faire se pisser dessus une mémé. « Il » me dévorait, mon âme, mon être, tout. Ses crocs me lacéraient et allaient me crever littéralement. Ce qui m'a sauvé ? Ma rancoeur. Comme si j'allais laisser un sac à puce me bouffer le peu de liberté qu'on m'avait ôté ? J'ai juré ce jour là de me venger. Ce qui aujourd'hui me ronge, m'a sauvé cette nuit-là : Ma haine pour mon connard de frangin
COMMENT SE PASSE LA COHABITATION AVEC VOTRE LOUP ? ☞ Au tout début, ce fut chaotique, disons les choses comme elles sont. Je ne l'acceptais pas et lui, il devait bien sentir mon aversion pour lui. C'était comme de vivre avec deux ennemis dans la même pièce. Tiraillé de toute part, c'était une vraie merde à grande échelle, surtout quand il arrivait à prendre le dessus. Moins j'arrivais à le dominer et plus ma rage devenait folle. Aujourd'hui, ce n'est pas mon meilleur ami mais ça va mieux. Il me fait faire parfois de vraie connerie mais au fil des années, j'ai appris à le dompter et lui à se faire à moi. Je commence à m’accommoder de sa présence sans pour autant vraiment l'accepter mais bon il n'a, après tout, pas eu non plus son mot à dire, il s'est retrouvé dans le corps d'un être humain con de surcroît. La plaie. Mais je dois bien avouer que c'est devenu le seul compagnon que j'ai.
DESCRIPTION DE VOTRE LOUP ☞ J'suis pas plus différent qu'un autre lycan si ce n'est que j'arrive plus ou moins à maîtriser le changement même lors de la pleine lune, tenant au maximum de ne pas prendre ma forme de sac à puce poussé par ma rancoeur pour ma nouvelle nature, voulant la retrancher à son maximum. Toute fois, je ne suis pas infaillible et surtout lors de la pleine lune, il m'arrive de me viander et bam Ouaf ouaf ! Cependant, comparé à la norme, quand je souhaite me transformer, j'arrive à le faire plus rapidement que les autres moyennant une douleur plus intense. C'est le prix à payer je suppose. Après je suis pas superman, je me transforme pas instantanément, il me faut bien 5 voir 10 minutes.
LE DIRECTOIRE ☞ Gardien. Que les choses soient claires, je ne le fais pas pour protéger les sacs à puce ou je ne sais quoi. Je le fais parce que je n'ai pas envie que d'autres comme moi se retrouvent à être une chose dont ils ne veulent pas, d'être transformé contre leur volonté. Ca suffit le carnage. Je n'ai d'ailleurs aucunement envie que des innocents meurent pour protéger un tel secret alors je fais de mon possible. Comment j'y suis entré ? Simple. On me l'a proposé. J'imagine que le faite que je me transforme plus ou moins rapidement comparé à la norme est favorable pour le Directoire. J'ai finalement accepté. Fin de l'histoire.

PSEUDO / PRÉNOM ☞ Yorah
PRÉSENCE ☞ 5/7j
OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ☞ Par Bazzart, je suivais le projet et j'attendais que son ouverture 8D
COMMENTAIRE(S) ☞ Je le kiffe encore plus !
POSTE VACANT, SCENARIO OU INVENTÉ ☞ Inventé
COMPTE PRINCIPAL OU DC ☞ Principale
AVATAR ☞ Josh Beech

« Plonges je te dis » Je secoue ma tête à la négative « Va te faire foutre, Teodoro. Je plongerai pas. C'est dégueulasse, la mer, les poissons baisent dedans » Je lui tourne le dos pour me tirer mais il saisit et me fout à la flotte avec lui, ma tête heurtant un rocher. Je remonte la surface, la tête en sang « Connard ! » Mon frère, il se marre « Je t'avais dit de plonger, t'as pas voulu écouter. Va chialer dans les jupes de maman maintenant » Je lui saute à la gorge et lui assène un coup de poing « Me prends pas pour une tapette, je suis pas comme toi » Alors qu'il me fout la tête dans l'eau, m'empêchant de m'approvisionner en oxygène, au loin, la voix de mon père rugit « Teodoro, fous la paix à ton frère ! T'as pas autre chose à faire ? Quelque chose de plus intelligent ?! Bon à rien va ! » Il me lâche et se tire sans un mot. D'aussi loin que je me souvienne, mes rapports avec mon grand-frère ont toujours été tendu et emprunt d'une violence assez flippante. Etant le dernier, je suis celui que mes parents ont toujours chouchouté, chose que je n'ai pas demandé, ni souhaité. Sans compter que depuis l'accident qui a rendu mon père boîteux à vie à cause d'une erreur bête de mon frère, les liens sont assez tendu entre eux et une préférence se ressent, préférence que je n'ai même pas suscité ni recherché ! Teodoro semble avoir toujours ressenti une certaine haine envers moi que je trouve injustifiée parfois et infondée. Et moi ? Eh bien moi, je ne le haïssais pas, c'était mon frère, les liens de sang sont fort, je ne faisais que lui rendre la monnaie de sa pièce, ne pas me laisser faire.

« T'approches pas d'elle, sale con » Teodoro ricane alors que l'envie de le faire taire me prend soudainement « Pourquoi, Salvador ? T'as peur que je me la fasse ta nana ? » A mon tour de ricaner et j'appuie sur l'endroit où ça fait mal « Laisses-moi rire. Qui voudrait de toi ? Même tes propres parents te rejettent » C'est toujours ainsi avec Teodoro, c'est à celui qui fera le plus de mal à l'autre, c'est ainsi depuis petit et apparemment, ce soir, j'ai gagné. Enfin c'est ce que j'ai cru. Finalement, mon frère a gagné, cette enflure. De mon premier amour, il a pris possession en la changeant en un monstre sanguinaire, comme lui. Mon monde changea depuis ce soir là où j'ai assisté à sa transformation, où ma vie s'est confronté à une nouvelle réalité : l'existence de créatures surnaturelles. Mon frère en était une et ma petite amie aussi dorénavant. Il me la prise, il me l'a arraché, volé. De mon désarroi, de ma douleur, il s'en ai nourri. Tu crois qu'il s'est arrêté à cela ? Non. Il la fait sienne. « Alors qu'est ce que ça fait de n'avoir plus rien ? » J'ai rien répondu, que pouvais-je répondre ? Toute cette haine qui avait entraîné bien trop de conséquence, dont une innocente, elle n'avait pas voulu être transformée Honorah, il l'avait prise de force, cette enfoiré. Blessé, dégoûté, j'ai fuit cette vie où chaque jour, je les voyais ensemble, main dans la main, vivant l'histoire qui jadis était mienne, j'ai fuis ces nuits où j'entendais leurs pas fouler l'herbe quand ils se retrouvaient derrière notre roulotte. J'ai senti à quel point mon frère me détestait, à quel point il voulait me blesser et une rancoeur est née, une rancoeur partagée à en voir les choses. Alors j'ai plié bagage, byebye la vie de forain, direction la marine en tant que cuisinier.

Il a surgit soudainement me barrant la route, j'ai pilé net bien que j'aurais dû lui foncer dedans, ça n'aurait rien changer mais ça m'aurait fait du bien. Un bruit de ferraille m'écorchèrent les tympans alors que mon corps se retrouva secoué tel une poupée de chiffons se heurtant à tout ce qu'il trouve. Quand enfin la voiture cessa ces nombreux tonneaux, j'ouvris ma portière, avide de me libérer de ma prison de fer avec l'impression d'avoir les os broyés. Impossible de fuir, elle était là, elle aussi. Cerné par le couple qui m'écoeurait tant, je me demandais bien quel serait mon sort et qu'est ce qu'il pouvait bien me faire de pire que ce qu'il avait déjà fait. Me tuer ? Il y arriverait pas, c'est un lâche mon frère, un sournois. A peine la force de me traîner hors de la voiture, des phares d'une autre voiture arrivant droit sur moi m'aveuglèrent alors se rapprochant dangereusement, beaucoup trop vite et mon corps refusant d'éviter le monstre de fer qui déboulait sur moi puis les ténèbres eurent raison de moi. Quand j'ouvris les yeux, les crocs de mon frère étaient plantés dans mon avant-bras, accroissant le mal qui me rongeait. Honorah, elle, me regardait juste. Dans ses yeux de louve, j'y ai rien vu, aucune émotion. Comment j'ai pu aimer une conne pareille toutes ces années ? Et elle en quelque mois, m'éjecter de sa vie et prendre mon idiot de frère en compagnon. Sale garce. Rapidement, pensant qu'il voulait juste me faire du mal, je me suis buté à la vérité quand je l'ai vu se mordre à son tour, s'infligeant une plaie ouverte. Il cherchait juste à me transformer. Assommé par la douleur, je les observais tourner autour de moi sans aucune force pour fuir, mon frère se pencha et posa sa plaie contre celle qu'il m'avait faite, mêlant nos sangs. Une douleur me déchira en deux alors que je poussais un cri venant du plus profond de moi-même, un cri mêlant colère, dégoût, frustration et peur. Je n'avais jamais autant souffert et ce mal qui me rongeait était bien plus fort pour les seules blessures que j'avais. Me tordant de douleur, je me sentais perdre mon corps et m'enfonçais dans des abysses inconnues et obscures. A deux, ils se mirent à immobiliser mon corps, enfin je crois, je me souviens plus très bien. Je me sentais happé par une force qui me dépassait et qui tentait de me ronger, de me faire disparaître. C'était ça le changement, c'était sûrement cette double nature qui voulait me posséder. Et plus le temps passait et plus il gagnait, me noyant dans des torrents de douleurs. « Bienvenue petit frère, tu es maintenant ce que tu détestes le plus » La phrase de trop, celle qui fut un électrochoc, qui me sortit de ma léthargie. Et contre ce loup qui prenait possession de mon être, j'ai commencé à livrer bataille pour revenir, pour garder le contrôle afin de venir prendre ma revanche, afin de me venger de cette trahison, pour ne pas laisser dépérir la seule partie de moi qui avait survécu car mon frère venait de me tuer en une morsure, en quelque secondes, il m'avait condamné à une vie dont je ne voulais pas, à être une personne dont je ne voulais pas. Le temps me parut des heures dans cette lutte acharnée, ce fut pour moi, certainement la chose la plus difficile auquel j'ai dû faire face. Bien plus atroce que de voir mon premier amour finir dans les bras de mon frère, bien plus que toutes les douleurs possibles de ce monde. Des os qui craquent. Des bruits de peau qui se déchirent. Mon corps qui s'écorche, se fissure, se tort. Le temps qui paraît une éternité. Cette douleur presque intenable. Et j'étais là, à quatre pattes, dans mon nouveau corps, à bout de souffle, le combat n'était pas terminé, ma seconde nature combattait encore afin de gagner et me bouffer tout entier. Un grognement sourd et emprunt d'une violence dont je ne me savais pas capable s'échappa de ma gorge alors que les deux traîtres s'écartaient admirant leurs oeuvres. « T'en fais pas, tu t'y feras, comme nous tous » j'entendais dans ma tête la voix de mon frère, sa voix moqueuse, c'était ça la façon de communiquer. « Oui, Salvador, tout ira bien, c'était ça ou la mort » Elle se foutait de ma gueule ? C'est lui qui a provoqué mon accident de voiture, qu'elle lui fasse pas porter le chapeau du bon samaritain qui m'a sauvé. Qu'ils ferment leurs gueules ! Eux deux ! Un grognement sourd et sous ma nouvelle apparence, pourri par la colère et la honte, j'ai battu retraite, dans l'obscurité de la forêt, je me suis enfui loin d'eux, loin de ce monde. « On se reverra Salvador. Ce n'est pas la fin. » Qu'il aille au diable voir si j'y suis. Oh. Non. J'y suis déjà en faite... Et dans la forêt, seul, j'ai pansé mes plaies, retrouvé un semblant de force pour affronter cette nouvelle vie qu'on m'avait forcé à vivre désormais. Salvador ce soir là ne fut plus...

« Putain ! Ezekiel ! Ton service a commencé depuis trente minutes » Je grogne dans ma barbe et me débarrasse de ma chemise pour la troquer contre mon uniforme de travail « Ecrases-là un peu, tu veux bien, j'suis pas d'humeur » Mon collègue de travail lève les yeux au ciel et observe mon avant-bras avec attention « Mais elle est passée où ta brûlure d'hier soir ? Ne me dis pas qu'elle a déjà guérie ? C'était pas une simple brûlure » Je rabats la manche de mon uniforme sur mes avant-bras avec humeur « Quoi ? Qu'est ce que ça peut te foutre ? T'es pas ma mère que je sache. Fiches-moi la paix » Il souffle comme à chaque fois que je suis de mauvaise humeur, l'habitude faut croire. Je dois dire que ma transformation a quelque point positif, je n'ai plus peur de me blesser, je cicatrice à une vitesse grand V mais ça, je m'en serais bien passer, j'aurais préféré être encore un humain normal à pisser le sang et attendre des semaines qu'une plaie guérisse. « Dis, tu t'es fais comment ta cicatrice là sur le bras ? » Je fais claquer la porte de mon casier et prend le chemin vers la cuisine, morose « Bordel mais ce soir t'as décidé d'être le parfait pète-couille ? Tu ressembles à une vraie gonzesse avec tes questions. Grouilles ton cul à aller tamiser tes sauces au lieu de jacasser » Mon commis s'exécute « Ok ok. Rholalalala Ezekiel et ses humeurs changeantes. » Il disparaît à son poste avant que je lui assène un coup de torchon dans le dos. Une odeur annulant toutes celle qui s'échappent de ma cuisine me titille les narines. Il est là, quelque part, dans l'ombre. Teodoro. Il tourne autour de moi, à préparer je ne sais quoi pour me faire chier, depuis ma transformation, je ne l'ai pas croisé mais je le sens autour de moi. Qu'il vienne, je l'attend. Jamais plus il ne me fera du mal, je ne le laisserai pas faire, on est au même niveau maintenant. « Ezekiel ! Qu'est ce que tu fous, le coup feu a commencé » Je soupire et quitte du regard la fenêtre donnant sur l'extérieur « J'arrive ! J'arrive »