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Sweet Darlin' ϟ Lisbeth Knight

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E. Ace Symons

E. Ace Symons




Date d'inscription : 10/10/2011
☞ Messages : 30
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☞ Crédits : MARLEY SMITH.
☞ Âge du personnage : Figé sur les 27 ans, 187 de passées.
☞ Statut : Célibataire
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☞ Mood : Moqueuse

The Eye of the Crow
☞ Race & Caste: Vampire et Membre de l'Essaim
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MessageSujet: Sweet Darlin' ϟ Lisbeth Knight Sweet Darlin' ϟ Lisbeth Knight EmptyLun 17 Oct - 23:08

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[ Désolée c'est vraiment nul. Je me rattraperai sur la prochaine réponse ;_; ]

Les braillements de certains urgentistes traversaient les murs. Ce bruit venait se glisser jusqu'à mes oreilles alors que je tentais désespérément de trouver un endroit où attraper le silence par la main pour aller voir ailleurs. Ça manquait dangereusement de calme dans les environs alors qu'on proférait aux patients beaucoup de repos. Cette condition ne tenait jamais son engagement. Il y avait toujours du boulot. Toujours trop de bruit. Les pieds posés sur le bureau, tête plongée en arrière pour recracher la fumée des poumons, je gardais les yeux posés sur la fenêtre. Mon bureau se trouvant bien au-dessus de la terre ferme, la vue n'était pas si mauvaise en soi si on appréciait la douceur de la nuit. Moi, j'y trouvais un air de nostalgie trop longtemps exploité. Quelques nuages formaient un rideau aux étoiles et à la lune qui ne servait de toute façon à rien sous sa forme de croissant. Le bruit de la circulation serait trop éloignée de l'ouïe d'un humain pour qu'il s'en soucis mais d'ici, j'entendais parfaitement tout ces idiots longer l'avenue où se trouvait l'hôpital. Les cris exaspérants et persistants d'un humain me sortirent de mes pensées. Me massant l'arête du nez, j'écrasais le mégot dans le cendrier avant d'aller ouvrir la fenêtre pour chasser l'odeur crasseuse de la fumée que peu de personnes appréciaient de respirer dans un hôpital. Mains dans les poches, je me penchais légèrement en avant. J'imaginais que la densité de la population devait être réduite en soirée en comparaison d'une seule journée. Et c'était bien vrai. La journée était réservé aux malades chroniques et aux incapables de distinguer un mal de tête d'une tumeur au cerveau. Même si certaines opérations intéressantes avaient lieu dans l'après-midi, on ne manquait pas de divertissement une fois la nuit tombée. Enfin, pas toujours malheureusement... Dans un soupir, après avoir agrippé le rebord de la fenêtre d'une main, je reculais pour reprendre le boulot.

Inspirant, je coupais brutalement ma respiration lorsque mon odorat détecta l'odeur alléchante du sang. Sans prendre le temps d'y réfléchir, je déboulais dans le couloir menant jusqu'à mon bureau avant de relâcher ma respiration. Une femme affolée accourra vers moi et semblait sur le point de soit se jeter sur moi ou alors de m'arracher le bras pour me mener sans nul doute vers une personne blessée dont elle était proche. Faisant un bref écart au dernier moment, elle manqua d'aller embrasser la porte que je venais tout juste de refermer. Pourquoi les gens avaient cette manie de toujours vouloir toucher tout ce qu'il y avait à porter de main ? Bredouilleuse, elle ne manqua pas de faire siffler mes oreilles tandis qu'elle montait tout un diagnostique qui eut le don de me faire sourire du bout des lèvres. Je prenais donc ce cas en charge. Moi qui m'attendait à voir une hémorragie, il s'agissait juste d'un gosse avec le bras cassé et quelques égratignures sur les genoux et les coudes. Putain les gamins devaient avoir un abonnement dans le quotidien des catastrophes. Soignant le môme et rassurant la mère – ou l'inverse après tout, la femme me semblait plus en proie à un malaise maternelle que le gosse, qui se contentait de me fixer bêtement -, je les renvoyais ensuite, laissant une aide-soignante débarrasser le bordel.

Marchant dans les couloirs, je rencontrais tour à tour quelques patients qui ne trouvaient pas le sommeil et qui devraient bientôt sortir de l'hôpital. Je discutais avec, échangeant quelques brides sans intérêt, sans vraiment leur laisser le temps de devenir trop curieux. Et c'était pratiquement ainsi tous les soirs. Quelque chose me rassurait dans cette quasi-routine. Peut-être celle de pouvoir départager convenablement l'humain du vampire sommeillant au fond de moi. Cet établissement était le domaine de l'humain. Le reste appartenait au vampire. Le dilemme était équitable bien que tortueux sur certains points. Arrivant dans une salle réservée au membre du personnel, je signais quelques dossiers et quelques papiers importants. Au final, je contemplais l'organisation du personnel et qui était de service ce soir en tapotant le stylo sur la table mis contre le mur. Je collais un visage sur tous les noms qui défilèrent devant mes yeux avant de trouver cette activité ennuyeuse. Je me laissais tomber sur une chaise, relâchant un soupir bruyant. Putain, je voulais sortir d'ici et m'amuser ailleurs. Je ressemblais à un lycéen assis comme ça. De ceux qui ne savaient pas s'installer correctement sans risquer une scoliose plus tard. Une aide-soignante me le fit remarquer par ailleurs et je lui répondis par une pique moqueuse qui la vexa apparemment vu qu'elle n'en ria pas et ni répondit pas non plus. L'humour se perdait avec l'âge... Sortant de la pièce après avoir observé tous les recoins, bien que je la connaissais par cœur, je fis une nouvelle ronde pour chercher quelque chose à faire. Rentrant dans la chambre d'un patient, j'observais le dossier de son cas qui était accrochée au pied du lit. Et puis, un bruit de pas s’immisça dans la pièce alors qu'il devait provenir du couloir.

    « On vient même plus dire bonjour ? » Je continuais de lire, l'air de rien. « Tu t'es perdu peut-être ? »


Je sortais de la chambre, adressant un sourire moqueur à Lisbeth. J'aimais me moquer d'elle. C'était un sentiment que j'avais développé à son égard après avoir été longuement exaspéré d'un tel comportement enfantin. Au final, désormais, je trouvais cela presque attachant. Elle gardait cette lueur qui pétillait dans ses yeux malgré son caractère qui nécessitait de la prendre avec des pincettes sur certains jours. Tout du moins, c'était ce que j'en avais déduit après tout ce temps à la fréquenter tout aussi bien dans l'hôpital, qu'ailleurs. J'avais pas vraiment envie qu'elle m'assomme de questions mais je pourrais supporter sa compagnie qui était, à la différence des divers humains, appréciable. Voir agréable. Passant la main sur le menton pour caresser une barbe inexistante pour ensuite la glisser dans les cheveux décoiffés, je fis demi-tour pour répondre à l'appel d'un bip insistant. Satisfaisant les demandes d'un patient, je revenais ensuite sur mes pas avec l'envie de m'enfermer dans mon bureau pour voir passer le reste de la nuit avant de rentrer et tomber dans un semi-coma pour le reste de la matinée et de l'après-midi. En quelque sorte contrarié, j'étais lasse d'attendre la mésaventure d'une personne qui me conduirait aux portes du bloc opératoire. J'avais besoin de sang. Putain oui, je ne rêvais que de ça maintenant que j'y pensais. Secouant la tête, je tombais à nouveau sur Lisbeth, le petit vampire infirmier par excellence. Ou peut-être que c'était elle qui me tombait dessus ?

    « Tu voulais me voir ? »


Je continuais ma route sans me soucier de sa réponse. Soit elle déciderait de me suivre ou soit elle irait simplement dans son coin juste pour me donner tort. Ah cette chère Lisbeth... Que ferais-je sans elle et son caractère ?
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