Katrín Laxness → ❝ Happiness hit her like a train on a track. ❞

LUPUS ADMIN Ω · **LUPUS ADMIN Ω** *Dirty Little Secret*

❝ Katrín Brunehilde Laxness ❞

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I bruise easily

❝ Until death do us part ❞

ÂGE ☞ Elle paraît avoir vingt-neuf ans, mais Katrín est en réalité âgée de soixante-quinze ans.
ORIENTATION SEXUELLE ☞ La louve assume pleinement sa sexualité, mais elle n'est attirée que par les hommes. Son hétérosexualité a parfois fait des malheureuses.
ORIGINES ☞ Elle est née en Islande, et la « terre de glace » lui manque terriblement. Malgré les différents changement d'identité, elle n'a pas pu se résigner à masquer ses origines islandaises.
RACE ☞ Katrín fait partie des lycanthropes depuis quarante-six ans.
CASTE ☞ Alors qu'elle n'était encore qu'une humaine, un loup a décelé en elle un potentiel d'Omega qu'elle s'efforce de contrôler depuis son Changement.
OCCUPATION ☞ Après n'avoir pratiquement fais que de petits boulots sans importance, la louve a décidé de s'impliquer dans un véritable travail. Elle est actuellement journaliste au Grays Harbor Daily News ; son rôle d'Omega auprès de la meute est toutefois nettement plus important pour elle. Elle n'hésiterait pas à tout plaquer si nécessaire.
CARACTÈRE ☞ enjouée ϟ optimiste ϟ extravertie ϟ mère-poule ϟ prudente ϟ avisée ϟ enjôleuse ϟ mortellement loyale ϟ gourmande ϟ dotée d'un grand sang-froid ϟ studieuse ϟ professionnelle ϟ amusante ϟ déjantée ϟ (trop) curieuse ϟ responsable ϟ aime se dépenser ϟ mais a aussi un côté paresseuse ϟ peut rapidement devenir très dangereuse.

❝ Running up that hill ❞

POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE CHANGER ? ☞ Certains lycanthropes décident d’opter pour cette vie pour l’immortalité qu’elle confère, la dualité entre l’homme et la bête ou encore le simple fait de se sentir spéciaux. Ceux-là ne tiennent pas longtemps, ils cèdent plus rapidement au désespoir et ont aisément recours au suicide par noyade. Les autres, plus rares, comprennent la difficulté qu’entraîne ce choix, ils savent qu’ils verront des amis grandir, vieillir puis mourir tout au long de leur vie – si ce n’est des amants – ils devinent qu’ils finiront sans doute par se lasser de cette éternité. Ils vivront de bons moments, seront heureux, mais au final… Katrín, alors connue sous le doux prénom de Reyndis (Reyndis Arín Jónsdóttir), fut abordée par un loup solitaire à l’âge de vingt-huit ans. Contrairement aux règles établies par le Marrok, il se révéla à elle dans un but bien précis : la convaincre pour qu’elle subisse le Changement. Le vieux lycan avait ressenti la puissance d’une Omega en l’Islandaise qui refusait catégoriquement de croire une seule de ses paroles. Pour elle, il se moquait simplement de ses origines, il se moquait d’elle parce qu’elle n’était pas américaine. Il jouait avec elle, rien de plus. Il aura fallu qu’il se transforme sous ses yeux effrayés pour qu’elle commence finalement à accepter de l’écouter sans préjugés. Reyndis n’était pas malheureuse, elle ne recherchait pas la jeunesse ou la beauté éternelle, elle n’avait besoin de rien pour se sentir meilleure. Pourtant, elle accepta la proposition du loup et l’autorisa à l’attaquer. Elle avait seulement comprit à quel point les Omega étaient des êtres rares, exceptionnels et surtout très utiles aux lycanthropes. Prête à assumer des responsabilités qui, au départ, n’étaient pas les siennes. Elle aurait pu mourir lors du Changement, mais c’était une option qu’elle avait maintes fois envisagée et qu’elle ne craignait pas plus que cela. Que cela soit bien clair : elle n’a jamais eu l’impression de sacrifier sa vie au profit du bien-être des loups, elle n’a pas eu l’impression de devoir abandonner les siens afin d’apporter un peu de confort à des meutes dont elle ne savait strictement rien à l’époque. La jeune femme avait juste pleinement compris l’importance d’une Omega, et tout le bien qu’elle pourrait faire autour d’elle. Alors, Reyndis avait accepté. Simplement. Les conséquences de son choix, eux, furent plus douloureux à supporter. L’attaque qu’elle a dû subir est toujours profondément gravée en elle, elle en garde des souvenirs sombres et tortueux. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’en parle pratiquement à personne.
COMMENT S'EST DÉROULÉE VOTRE TRANSFORMATION ? ☞ Ce fut un évènement particulièrement traumatisant pour la jeune femme. A l’époque, elle avait été avertie de tous les dangers qui pouvaient survenir pendant et après le Changement. Notamment la mort, qui plane constamment au-dessus de la victime tout au long du processus. Mais malgré tous ces préparatifs, Katrín fut surprise par la violence de l’attaque. Elle eut même une peur qui lui donna envie de prendre ses jambes à son cou, ce qu’elle fit. Une partie d’elle souhaitait ne rien ressentir, être immunisée contre la douleur ou tout du moins parvenir à ne pas agir aussi sottement… mais son instinct de survie lui hurlait de partir, de fuir le monstre qui la pourchassait. Le loup qui lui avait offert le Changement s’attendait à ce genre de réaction ; là où d’autres auraient perdu le contrôle, grisés par les phéromones de peur émanant de leur proie, il est parvenu à garder la maîtrise de son loup et a laissé la vie sauve à l’Islandaise. Elle a perdu connaissance peu de temps après avoir pris la fuite, ce qui est en soi le meilleur souvenir qu’elle ait gardé de son Changement. Encore aujourd’hui, il arrive que Katrín se fasse assaillir d’images sanglantes et macabres, lors de cauchemars notamment.
COMMENT SE PASSE LA COHABITATION AVEC VOTRE LOUP ? ☞ Le seul exemple de symbiose parfaite en le loup et l’homme que Katrín a pu voir jusque-là est Elijah, l’Alpha de la meute de la Péninsule Olympique ; il y a aussi le Marrok, certainement, mais elle ne l’a jamais rencontré en chair et en os et ne peut donc pas être fixée à son sujet. Quoi qu’il en soit, elle s’estime assez heureuse même si elle n’atteint pas la même harmonie que le vieux sang-pur. Elle sait rendre les rênes à sa louve si la situation l’exige, tout comme elle est capable de garder un sang-froid remarquable le reste du temps. De par sa nature d’Omega, la jeune femme dispose de plus de maîtrise qu’un lycanthrope lambda, elle a eu un peu moins de difficulté à reprendre le contrôle d’elle-même après le Changement mais, à côté de ça, elle dû batailler pour parvenir à ne pas user de ses capacités toutes nouvelles d’Omega sur tous les loups qu’elle rencontrait. Il lui a fallu un certain temps pour parvenir à un juste milieu, un équilibre au départ vacillant qu’elle renforça au fil des années. Désormais elle et sa louve s’entendent sur pratiquement tout, Katrín est parvenue à un résultat qui la satisfait et la rend heureuse. Elle aime sa vie.
DESCRIPTION DE VOTRE LOUP ☞ La plupart des loups arborent des pelages sombres, une masse musculaire importante et un regard à vous glacer le sang. S’ils ne sont pas tous effrayants, ils demeurent toutefois impressionnants et pratiquement invisibles une fois la nuit venue. Dès son premier Changement, Katrín a compris qu’elle n’allait pas passer aussi inaperçue qu’eux ; bien que d’une taille amoindrie et d’une stature plutôt petite – c’est le lot de la majorité des louves, elles sont bien souvent plus petites, plus légères que leurs congénères – elle perd tout avantage à cause de la couleur de son pelage. Si la base est beige, le reste du poil tire davantage vers le blanc crémeux et la pointe, elle, est plutôt d’un jaune-doré éclatant. Difficile par conséquent de ne pas être repéré lors de chasses nocturnes ou de vadrouilles innocentes. La lycane dispose aussi d’un signe distinctif impossible à retrouver sur deux loups : une fine ligne couleur charbon le long de son échine, qui débute à la naissance de nuque et qui s’éclaircit vers le bout de sa queue pour se mélanger au reste des poils clairs.
En période hivernale, son pelage atteint une certaine densité qui la fait pratiquement doubler de volume. Il devient nettement moins fourni une fois l’été arrivé, mais il parvient ainsi à dessiner aisément les muscles puissants de son corps, habilement dissimulés le reste du temps. On retrouve dans sa démarche la même légèreté, la même souplesse et son port de tête est noble. Ses iris sont d’un bleu acier très clair et lumineux, proche du gris argent, et s’ils peuvent paraître froids et hostiles, son regard est malicieux, très expressif. Au fond de ses prunelles brille cette lueur d’intelligence propre aux lycanthropes. Un brin d’humanité.
En termes de compétences, Katrín ne se distingue pas d’une autre femelle. Elle est rapide, agile, dotée d’une grande endurance ; elle n’a pas autant de force que les mâles, est loin d’atteindre leur puissance mais dispose toutefois d’un excellent odorat. Un sens utile au quotidien qui lui permet de traquer des proies sur de grandes distances, ou de remonter des pistes âgées de plusieurs jours, là où d’autres loups échoueraient. Malgré sa forme lupine, elle a parfois des mimiques très… humaines.
LE DIRECTOIRE ☞ Le Directoire est là pour rassurer les humains au sujet des races surnaturelles. Même si Katrín concède qu’ils sont loin d’être cleans, elle admet qu’ils ont eu leur utilité lors du coming-out des lycanthropes. Vu le nombre de créatures dans leurs rangs, c’était plutôt dans leur intérêt de leur protéger. L’Omega sait parfaitement qu’ils sont assez impartial dans leur façon d’agir : loups, humains, vampires, personne ne vaut le coup qu’ils se retrouvent avec des plaintes sur le dos. Ils ne voient que leur propre intérêt et ont tendance à se sentir supérieurs à tous. Ce que beaucoup de membres du Directoire oublient, c’est qu’ils ne sont pas aussi intouchables qu’ils veulent bien le clamer. Sous prétexte qu’ils n’ont de compte à rendre à personne, ils se pensent au-dessus de tout : des lois peut-être mais… Elle les respecte, sans toutefois les apprécier. Certaines personnes sont plus réalistes et compréhensives que d’autres. Et il y aussi ceux qui se prennent pour des justiciers, des as de la gâchette ou de fervents défenseurs de leur agence. Ils ne reculent devant rien, ils n’ont pas froid aux yeux. Ils sont dangereux, mais utiles à leur manière. Katrín a déjà collaboré avec deux ou trois agents lors de missions du Directoire sur le territoire de la meute, mais ses contacts avec eux s’arrêtent là. Elle est méfiante.

❝ These violent delights ... ❞

Ω Elle apprécie la photographie, c’est un domaine qui la fascine. Elle possède un vieux Polaroïd qu’elle utilise pour prendre ses photos, elle est relativement douée dans ce domaine. Sans doute aurait-elle pu postuler en tant que photographe au Grays Harbor Daily News, mais elle préfère le contact avec les gens et un bon article.
Ω Curieusement, elle est retournée de nombreuses fois dans des universités ; elle n’a désormais plus besoin de falsifier des diplômes de droit, de psychologie ou de médecine puisqu’elle les a obtenus après de nombreuses années d’études. Elle ne s’en est pourtant pratiquement pas servi, et ce malgré tout le mal qu’elle a eu pour les réussir. Si vous lui demandez pourquoi, elle répondra simplement qu’elle a agi par curiosité.
Ω Elle n’a jamais perdu la maîtrise de son loup en quarante-six années d’existence. Même si ses débuts furent difficiles, elle est parvenue à garder les rênes. Tout comme elle n’a pratiquement pas perdu son sang-froid… de petites sautes d’humeur, de brèves colères sans doute mais rien d’extraordinaire. Ou de dangereux.
Ω Elle s’est toujours facilement entichée, les hommes étant pour elle sa plus grande faiblesse. Qu’ils demeurent mortels ou qu’ils soient des loups, elle s’amourache aisément pour peur qu’ils correspondent à ses attentes. Qu’ils aient de l’humour, qu’ils soient charismatiques, joueurs, courageux, doux, intéressants… Le reste, c’est au feeling. Elle ne s’est pourtant jamais réellement attachée à quelqu’un au point de penser au futur. Sauf récemment, et curieusement cela l’inquiète encore plus qu’elle ne l’aurait pensé.
Ω Malgré l’apparente force qui l’anime, elle est en réalité très sensible. Perdre un membre de sa meute, qu’elle l’apprécie ou non, serait pour elle très éprouvant. Les louves étant dans l’incapacité d’enfanter, elle les considère comme sa seule et unique famille ; elle tient énormément à chacun d’eux. Et serait prête à tout pour les protéger.
Ω Les loups la surnomment amicalement « Goldie », en référence à la couleur claire de son pelage. C’est un surnom qu’elle a appris à apprécier, même si au départ il l’énervait un peu. C’est comme Blondie. On s’y fait. Et on s’y attache.
Ω Elle prend son rôle d’Omega très au sérieux. C’est une véritable mère-poule pour les siens, mais elle sait quand même s’effacer lorsqu’il le faut et n’est pas non plus collante. Elle est présente lorsqu’il le faut, autant de temps qu’il le faut.
Ω Elle n’a jamais regretté son choix d’être devenue une louve. Et elle ne souffre pas encore de la solitude propre à sa race, une chance.
Ω Ses couleurs favorites sont le rouge, le noir et le bleu. Allez savoir pourquoi. Elle adore les lasagnes, le vin, les alcools sucrés, les plats épicés, les bonbons, le chocolat au lait, le café – surtout le café – ainsi que l’odeur de la forêt. Les fraises sont ses aliments préférés, elle en mangerait à toutes les saisons.
Ω Elle n’apprécie pas du tout les vampires, mais au moins elle est capable de se contrôler en leur présence et de ne pas leur arracher la tête lorsqu’elle est sous forme lupine. Tout son être lui crie de les détester, de les haïr et de les bouffer tous autant qu’ils sont… mais elle parvient à rester zen.
Ω Elle ne supporte pas les combats de dominance, même si elle sait pertinemment qu’ils sont nécessaires au bon fonctionnement d’une meute. Ils permettent de régler les problèmes en suspens et d’évacuer la tension entre deux loups, qu’ils soient mâles ou femelles – bien que ce soit plus souvent ces messieurs qui causent problème. Sa seule présence les rend toutefois beaucoup moins colériques et agressifs, ce qui est un plus non-négligeable.
Ω Elle a plutôt une jolie voix, elle ne l’utilise que sous la douche ou lors de karaoké.
Ω Elle n’a jamais vu le Marrok de sa vie… et en un sens, ce n’est peut-être pas plus mal. Et si elle courbait l’échine face à lui ? Cela voudrait dire qu’elle n’est pas vraiment une Omega. Ou en tout cas, pas assez puissante. Et s’ils ne s’entendaient pas ? Peut-être qu’elle se pose trop de questions au final.
Ω Elle n’a jamais désiré Changer qui que ce soit. Sa propre expérience s’est révélée très – trop – douloureuse et elle ne sait pas si elle serait capable de la faire vivre à quelqu’un. C'était déjà traumatisant une fois, alors deux, surtout pas.
Ω Elle adore les motos, les engins qui vont vite. Mais aussi les voitures confortables.
Ω Elle ne fume pas. Et boit avec modération ; de toute façon, elle ne supporte pas l’alcool et est rapidement pompette. Heureusement que son système évacue aisément les effets nocifs et qu’elle récupère très vite de cet état.
Ω Bien qu’elle ait parfois des doutes, des interrogations ou des moments de creux, elle parvient à les cacher derrière un masque souriant et jovial. Rares sont les personnes à savoir lorsqu’elle ne va pas bien. Même les loups n’y parviennent pas tous, elle sait comment maîtriser les ondes d’Omega qu’elle émet de façon à ne pas les stresser avec ses problèmes.
Ω Elle ne sait jouer d’aucun instrument de musique, même si elle aimerait apprendre. Elle est nulle en mécanique et serait incapable de différencier un tournevis d’un autre – ça, c’est faux, elle est même plutôt douée mais étrangement ça a le don de mettre les hommes mal à l’aise, une femme qui sait se débrouiller seule. Elle est douée en cuisine, bien que ses plats soient relativement communs. C’est une fée du logis : tout est parfaitement nickel chez elle.
Ω Elle aime écouter du blues, aussi bien que de la musique pop-rock. Dernièrement, elle est entrée dans une période All-American Rejects, mais elle pourrait tout aussi bien changer subitement pour quelque chose de totalement différent. Comme de l’AC/DC, ou du Duffy. Du moment que la chanson lui plaît, elle passe par tous les styles.
Ω Elle est réglée comme une horloge suisse : jamais en retard, pas besoin de réveil, elle sait précisément quelle heure il est sans regarder sa montre – ou presque. Elle se réveille donc tous les matins à la même heure, huit heures, et va faire son jogging à neuf heures tapante le soir venu. C’est une habitude qu’elle a prise qui lui convient pour l’instant ; toutefois elle pourrait opter pour un timing différent, cela ne la dérange pas. Et si elle rate son jogging ou son réveil, cela ne la met pas de mauvaise humeur pour autant.
Ω D’ailleurs, très peu de choses peuvent la mettre de mauvaise humeur. Ou la faire sortir de ses gonds. Elle est étonnamment calme, cela pourrait en effrayer certains. Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’elle se laisse faire ou qu’elle est pacifiste. Si elle doit s’énerver, elle le fera et ça ne sera pas très beau à voir. Disons simplement qu’elle aime faire des choix conciliants qui ne nécessitent pas la colère comme arme principale.

❝ Behind blue eyes ❞

PSEUDO / PRÉNOM ☞ MoonOfBlood / Jess.
PRÉSENCE ☞ Très souvent, très souvent mes loupiots.
OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ☞ En un mot comme en cent : création ?
COMMENTAIRE(S) ☞ What else, darling ?
POSTE VACANT, SCENARIO OU INVENTÉ ☞ Poste vacant, honey !
COMPTE PRINCIPAL OU DC ☞ Compte principal. Et puis je fais ce que je veux, chuis admin. Na.
AVATAR ☞ Kristen Bell.

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❝ ... have violent ends ❞

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ORIGINS. 1936, treize février, Islande. Reyndis Arín Jónsdóttir vient de voir le jour. Première fille mais troisième enfant de la famille, elle émerveille les siens avec son étonnant regard vif et intelligent. Comme eux, elle arbore une chevelure d’un blond pâle qui s’assombrira avec les années, ainsi que des iris d’un bleu océanique. Peu après sa naissance, les parents décident de déménager sur le territoire américain ; les conditions de vie sont plus belles là-bas, paraît-il. Reyndis n’aura fait que naître sur la « terre de glace », elle n’aura pas le privilège de connaître davantage ce territoire qui, pourtant, la fascinera tout au long de sa vie au point qu’elle y retournera de nombreuses fois. L’enfant n’est même pas âgée d’un an lorsqu’ils embarquent pour Los Angeles, là où le père a demandé une mutation. Les deux frères aînés sont hésitants : bien évidemment, le fait de quitter leur ville natale ne leur fait pas plaisir, mais une toute nouvelle vie s’offre à eux. Une vie proche des évènements, une vie où bien qu’étrangers à cette terre, ils s’y sentiront rapidement à l’aise. Contrairement à ce que l’on pense, c’est la dernière-née de la famille qui parlera le plus de l’Islande, avec des étoiles pleins les yeux et un air rêveur. Eux oublieront de nombreux détails : le prénom de leurs amis, l’odeur de la neige, la dextérité avec laquelle ils montaient un bonhomme de neige les yeux fermés. La simplicité de leur vie.
LOS ANGELES, CALIFORNIE. Los Angeles, c’est grand. C’est plein de lumières, c’est terriblement vivant et cela l’a toujours déconcertée. Elle ne comprenait pas comment autant de personnes pouvaient supporter de vivre les unes sur les autres sans avoir la sensation d’étouffer. Pour faciliter l’intégration des Islandais, ils ont eu de nouveaux papiers où ils portaient tous le même nom de famille : Johnson. Une perte d’identité aux yeux de la jeune enfant qui, dès qu’elle fut en âge de comprendre, voulu reprendre son véritable nom. Une fantaisie qu’on lui refusa tout net. Malgré ce nom typiquement américain, la famille ne fut pas aussi bien acceptée qu’on l’espérait. Des brimades à l’école pour la cadette, des provocations et des insultes moqueuses pour les aînés. Au travail, on observait le père avec un regard curieux, presque hautain. « Pour qui se prend-il, cet étranger ? Il veut nous piquer notre boulot, c’est ça ? Quel connard. » La barrière de la langue fut aussi un problème. Leur accent perçait outrageusement dans leurs phrases maladroites et de larges sourires amusés venaient régulièrement se peindre sur les visages de leurs interlocuteurs. Ils n’étaient pas d’ici, cela s’entendait. Ils n’étaient pas d’ici, cela se voyait. Ils n’étaient pas d’ici, cela se sentait. Reyndis est adolescente, sa vie se passe un peu mieux avec le temps. Contrairement aux autres membres de sa famille, elle s’est adaptée plus facilement grâce à son jeune âge. Elle ferait presque illusion, au final
I WANNA BE SOMEBODY. Elle savait mieux parler anglais que ses parents ou que ses frères, elle n’avait pratiquement plus d’accent. C’était un exercice de tous les jours que de parvenir à effacer les ultimes restes de sa nationalité Islandaise. A la maison, il n’y avait plus un seul mot islandais. Là-bas aussi, ils s’efforçaient de paraîtres américains. A la fin de ses études, elle opta pour l’université de droit. Elle voulait… devenir quelqu’un. Être quelqu’un. Compter. Ne plus être cette adolescente effacée qui a regardé sa vie passer devant ses yeux en se pliant aux décisions des autres. Elle s’est trouvé un petit boulot pour pallier à ses dépenses hors études, et a commencé sa première année. Elle a rencontré de précieux amis, des personnes qui l’appréciaient pour ce qu’elle était et non pas pour ce qu’elle paraissait être. Grâce à leur soutien, elle forgea sa personnalité d’aujourd’hui : altruiste sans être idiote, généreuse sans être sotte, bonne sans être quiche. Profondément bienveillante, elle s’imaginait pouvoir changer le monde grâce à son diplôme de droit. Foutaises. Ce n’était qu’un rêve d’enfant un peu trop coriace. Il s’effilocha au fil des années qu’elle passa à l’université, sans pour autant disparaître. Modifiant sa personnalité de façon subtile, mais la modifiant tout de même. Elle eut sa première véritable histoire d’amour à cette période de sa vie ; il disait que sa candeur l’avait charmé, qu’il serait toujours là pour la pousser vers son but. Il avait menti. Ils s’étaient séparé de façon un peu brutale un an et demi plus tard, alors qu’il lui apprenait l’énorme bêtise qu’il venait de commettre avec une fille dont il ne se souvenait même pas du nom. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ses parents lui annoncèrent le décès de son frère aîné. Une mort dont elle ne s’est jamais remise, d’autant plus que son corps ne fut jamais retrouvé par les autorités et que son autre frère, qui était présent au moment des faits, en fut traumatisé à tel point qu’il en perdit la raison. Le drame qui venait de s’abattre sur la famille Johnson n’était que l’augure d’une révélation.

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AND WHAT'S NEXT, BLONDIE ? Après que l’on ait obtenu son diplôme, on veut voler de ses propres ailes, découvrir le monde sous toutes ses coutures et dire merde à ceux qui se disent supérieurs à nous. Sauf que pour Reyndis, les choses ne se déroulèrent pas de la même façon ; quelques mois avant la remise de son diplôme, elle s’était séparée de la seule personne qu’elle avait vraiment aimé et, la même semaine, son frère aîné avait disparu de la circulation. Mort, qu’on disait. Une hypothèse qui se vérifiait lorsque l’on voyait l’état dans lequel se trouvait le second frère, totalement hagard et sursautant au moindre bruit. Comme ses parents, elle avait voulu en savoir plus, mais les autorités étaient incapables de leur donner davantage d’informations au sujet de cette enquête pour le moins étrange. Pour se changer les idées, elle décida alors de prendre des vacances loin de Los Angeles et de sa famille. C’était une décision égoïste, elle n’était qu’une putain d’égoïste au final. Parce qu’elle voulait fuir l’atmosphère pesante de sa maison, le regard vide de son père, les pleurs incessants de sa mère et qu’elle ne supportait plus d’entendre les cris inhumains que poussait parfois son frère. Elle avait de nombreuses fois eu l’impression de devenir folle, d’être enfermée dans un asile cauchemardesque où toutes ses craintes se matérialisaient. Le seul endroit qui lui vint à l’esprit lorsqu’elle se rendit à l’aéroport fut l’Islande. La « terre de glace » qui l’avait accueillie, qu’elle avait quitté beaucoup trop tôt. Sentimentale, elle s’était laissée porter par son choix et avait passé le reste du voyage à rêver d’une vie banale loin de toutes les affreux évènements de ces derniers mois. Elle vécut ce séjour comme un songe éveillé, où elle évoluait dans un décor de carte postale. Elle s’était alors promis d’y revenir au moins une fois par an. Histoire de laisser une nouvelle fois des traces de pas dans la neige, et de regarder les flocons immaculés les faire disparaître.
MEET THE WOLF. Deux ans plus tard, lors d’un de ses séjours en Islande, elle repéra un homme. Charmant, ténébreux, captivant. Lui-même n’avait d’yeux que pour elle. Mais son regard avait quelqu’un chose de dérangeant. Elle le croisa de nombreuses fois, et même lorsqu’elle fut de retour à Los Angeles – où elle était finalement devenue avocate – elle ne cessait de le voir à tous les coins de rues. Pensant devenir folle à lier, elle avait pris son courage à deux mains afin de lui adresser la parole. Histoire d’en savoir plus. Jamais elle n’aurait pu croire que sa curiosité la pousserait aussi loin. Il lui avoua tout. Sans le moindre mensonge, sans une seule hésitation. C’était comme s’il lui livrait sa vie, comme ça, sans artifices. C’est ainsi qu’elle fut initiée au monde des lycanthropes ; un fait qu’elle mit longtemps à croire, elle qui avait toute sa vie était plus attirée par la logique que les romans fantastiques. Mais un détail dans le long monologue qu’il prononça l’atteignit plus que les autres. « Tu es spéciale. Tu es… importante, pour nous. Tu ne peux pas encore le comprendre, mais crois-moi : tu dois accepter le Changement. » Accepter de risquer sa vie, alors qu’elle s’était tellement battu pour sortir la tête de ce brouillard sombre qui avait envahi sa vie après le décès de son frère ? Elle accepta. Ce n’était pas un choix irréfléchi uniquement motivé par l’immortalité ou la jeunesse éternelle, non. Elle n’avait que vingt-neuf ans à l’époque et ne manifestait aucune crainte à l’idée de vieillir puis de mourir. Il était simplement parvenu à la convaincre en lui disant ce qu’elle était, ce qu’elle représentait pour les loups. En elle sommeillait le potentiel d’un Omega, un être aussi puissant qu’un Alpha mais dénué de sa bestialité ou de tout problème de dominance. Un gardien pour la Meute où elle choisirait de s’installer, le garant que les Changements qui auront lieu auprès d’elle seront pratiquement tous réussis. Elle aurait une place auprès d’eux. De chacun d’eux. Elle serait… quelqu’un. Elle changerait la donne. Sans diplôme. Ce rêve d’enfant qui l’avait marquée pendant ses études de droit avait refait subitement surface, lui arrachant ses derniers doutes et éclatant la carapace qu’elle s’était construite pour l’étouffer. Elle voulait aider les autres, rendre leur vie meilleur. Et ce loup-garou lui offrait cette possibilité.
A BRAND NEW LIFE. Elle courrait à s’en faire éclater les poumons, son cœur battait à ses oreilles en l’assourdissant provisoirement. A chaque fois qu’elle hurlait à l’aide, ses cordes vocales lui donnaient l’impression de se liquéfier. Elle criait, mais les sons finissaient par s’étouffer dans ses râles. Oui, elle avait accepté le Changement. Mais pas ça. Tous ses muscles la suppliaient de s’arrêter, de relâcher enfin la pression qu’elle exerçait sur eux depuis des heures. Reyndis en était incapable ; son instinct de survie était beaucoup plus fort que sa raison. Et pourtant, Dieu seul savait qu’elle aurait aimé que ce soit le contraire. Derrière elle, un long hurlement lui glaça le sang. Il était là. Il arrivait. Lorsqu’elle l’avait aperçu dans les bois, dans cette forme si horrible, elle n’avait pas pu empêcher la peur d’affluer. D’abord lentement, parce qu’il n’avait pas de comportement agressif. Puis, il avait commencé à grogner, ses babines se retroussant sur ses crocs jaunâtres. Et elle avait ressenti la terreur au plus profond de son être. « Merde, merde, merde. AU SECOURS ! QUELQU’UN ! » Soudainement, il avait surgi devant elle, sortant des ténèbres de la nuit. Ils avaient opté pour l’Islande qui disposait d’endroits suffisamment éloignés de toute vie pour pratiquer un Changement. Elle savait que le processus allait être douloureux, il lui avait tout confié. La chasse, les morsures, la peur qui l’envahirait. Mais le fait de savoir ne l’avait pas immunisée pour autant. La bête était aussi blanche que le paysage immaculé qui les entourait. Seuls ses yeux, tels deux morceaux de braises rougeoyants, indiquaient qu’il n’était pas qu’un simple loup. « Non… Par pitié… Non… » Il se jeta sur elle. Et à la troisième morsure, elle perdit conscience.

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A LONELY WOLF. Elle s’était éveillé trois jours plus tard complètement paumée, avec un corps tout neuf et une perception du monde différente. Ses cinq sens étaient décuplés, elle sentait, elle voyait, elle entendait comme jamais elle ne l’avait fait. Sous ses doigts effilés, le moindre contact était comme un feu d’artifices de sensations. Le premier repas qu’elle prit fut pratiquement jouissif tant elle percevait les différentes saveurs dont il était composé. Mais le loup était toujours là, à ses côtés, veillant à son bon rétablissement. Sa simple présence lui démontrait qu’elle n’avait pas rêvé l’attaque de ces derniers jours, que les cauchemars qu’elle faisait n’étaient pas issus de son imagination mais bien des séquences de sa vie. Elle fut tout d’abord docile à outrance, se laissant aisément diriger par lui et s’abreuvant de ses recommandations. Mais il n’était pas satisfait, parce que ce n’était pas elle. Son caractère affirmé, sa joyeuseté s’étaient envolé. Elle se pliait à ses exigences parce qu’elle avait peur de ce qu’elle pourrait faire une fois libérée de sa tutelle. Elle craignait la bête qu’elle était devenue. Lors de son premier Changement, elle avait énormément souffert et été restée pelotonnée dans un coin de la maison qu’ils partageaient jusqu’au lever du soleil. Elle avait refusé de se nourrir, de laisser l’appel de la lune la guider. Il avait alors pris conscience que s’il voulait qu’elle redevienne elle-même, il fallait qu’il la pousse à se reprendre en main. S’en suivit de longs mois de réadaptation. Elle se reposa largement sur lui pendant cette période, courbant l’échine face à la dominance de son loup et n’assumant pas le fait qu’elle pouvait très bien lui désobéir. Jusqu’au jour où il lui ordonna des choses de plus en plus folles et irréfléchies, de façon à ce qu’elle réagisse. Cela fonctionna. Elle s’ébroua enfin, reprenant les rênes de sa vie. Ce loup, qui en plus d’avoir été son mentor dans cette nouvelle naissance s’était avéré être son amant pendant une longue période, disparu du jour au lendemain. Sans une lettre d’explications. Pourtant, elle ne lui en a jamais voulu parce qu’elle connaissait les raisons de son acte. Il ne voulait pas la garder égoïstement auprès de lui durant des années, alors qu’elle pourrait être tellement plus utile ailleurs. Reyndis quitta alors l’Islande sans un regard en arrière et s’offrit un tour du monde en solitaire. Elle tâcha de trouver une meute qui lui convienne, bercée par les idéaux du loup qui l’avait formée. Aucune ne trouvait grâce à ses yeux. Etait-elle trop exigeante, trop idéaliste ? Ne rêvait-elle que d’un monde trop parfait, un monde qui n’existait pas pour les loups ? Six ans à parcourir les terres sans rien trouver. Elle revint en Amérique, marchant sur les traces invisibles de milliers de lycans avant elle.
ABERDEEN. Son errance la mena à Aberdeen, petite ville paumée dont le nombre d’habitant satisfaisait à peine, à l’époque, son titre de ville. Là, elle rencontra le fils du Marrok. Il était l’Alpha de la principale meute du territoire, la meute de la Péninsule Olympique. Opposé à eux, la péninsule du comté de Grays Harbor. Ils lui proposèrent tous deux une place auprès d’eux, stipulant qu’ils avaient besoin d’elle. Un refrain qu’elle avait entendu de nombreuses fois. Qui n’avait pas besoin d’un Omega ? Elle se donna le droit d’observer la vie de ces deux meutes avant de délivrer son choix. Après de nombreux jours, elle céda à Elijah O’Connor, qui maintenait dans sa meute une paix étonnante, qu’elle n’avait jusqu’ici jamais vu fonctionner dans une meute aussi importante. Attirée par le calme, la fraternité qui émanait de ces loups, elle les rejoignit. C’était il y a quarante ans. Depuis, elle n’a jamais regretté d’avoir pris ce chemin. Il lui a permis de s’épanouir en tant qu’Omega, de se rapprocher au plus près d’une vie « de famille », chose qu’elle n’aura jamais vu sa condition de louve. Une seule chose aurait alors pu manquer à son bonheur : retrouver le loup qui l’a transformée, et faire en sorte qu’il rejoigne sa meute. Pas par amour, plutôt par reconnaissance.
THAT AWKWARD MOMENT WHEN YOU REALIZE THAT YOU'RE HAPPY. Journaliste au Grays Harbor Daily News, notre – désormais connue – jolie blondinette mène une vie apparemment banale. Elle sort, fait la fête, passe du temps avec ses amis, planche des heures sur des articles, fait des insomnies pour pouvoir rendre son travail avant la date limite… Tant de petites choses qui peuvent faire penser qu’elle n’est qu’une humaine comme les autres. Mais en réalité, elle est bien plus que cela. Elle est l’Omega de la Péninsule Olympique, l’une des dirigeantes de la meute principale d’Aberdeen. Très liée avec son Alpha et les autres loups, elle leur sert de guide et prend son rôle très au sérieux. Si elle n’a pas décidé de se dévoiler en même temps que les autres lors du coming-out, c’est parce qu’elle ne veut pas affronter les regards inquisiteurs des autres pour le moment. Et il faut bien que quelqu’un reste dans l’ombre afin de protéger les intérêts de la meute, non ? Néanmoins, depuis la disparition de Saoirse O’Connor la tension monte. Avec le Directoire, l’Essaim et les membres de la Guilde un peu partout, il devient difficile de garder la même situation. Comment accueillir sereinement les nouveaux loups dans une telle atmosphère ? Heureusement pour Katrín, elle a d’autres personnes en dehors de la meute à qui elle tient. Notamment un humain, William, qui commence à prendre une part douloureusement importante dans sa vie. Trop, peut-être ? Pleine de doutes, elle affiche toutefois un visage souriant à ses proches afin de les rassurer. Après tout… ce n’est pas la mer à boire, à côté de tous les autres problèmes de la vie quotidienne d’un Omega.

LUPUS ADMIN Ω · **LUPUS ADMIN Ω** *Dirty Little Secret*

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