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RACE ☞ consulter ce forum pour plus de détails.
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CARACTÈRE ☞ Adjectif / Adjectif / Adjectif / Adjectif / Adjectif / Adjectif / Adjectif / Adjectif /

POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE VOUS TRANSFORMER ? ☞ en un minimum de 5 lignes, expliquez pourquoi votre personnage a-t-il décidé de devenir un vampire, ce qui l'a motivé à suivre cette voie ou si au contraire, il a subi une attaque contre sa volonté.
COMMENT S'EST DÉROULÉE VOTRE TRANSFORMATION ? ☞ en un minimum de 5 lignes, racontez ce que votre personnage a ressenti pendant sa transition et ce qui l'a poussé à se battre pour rester en vie et prendre le contrôle.
COMMENT SE PASSE LA COHABITATION AVEC VOTRE VAMPIRE ? ☞ en un minimum de 5 lignes, détaillez les relations entre l'humain et le vampire en lui, ou si le vampire a déjà effacé la personnalité appartenant à l'humain.
LE DIRECTOIRE ☞ si jamais votre personnage fait parti du directoire, merci d'indiquer quel poste il occupe, comment et pourquoi il y est rentré. S'il n'en fait pas parti, indiquez sa position face à cette organisation et son opinion.

Une partie complètement facultative, que vous pouvez remplir si vous le souhaitez ou tout simplement la supprimer. Elle est là afin de décrire les particularités de votre personnage, ses habitudes et tous les petits détails qui rendent votre personnage si unique et si attachant. La mise en page est libre, tout comme le nombre de mots, mais tentez de développer un minimum tout de même.

PSEUDO / PRÉNOM ☞ écrire ici
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Finalement, quand j'y repense, avant j'avais tout pour être heureux. Du moins durant mes années de jeunesse humaines, car mes années d'enfance n'étaient pas glorieuses, entre un père alcoolique violent qui me battait moi et ma mère, totalement soumise, j'ai fini par intégrer des foyers d'accueils et obtenir le statut de "orphelin". J'ai bien fait une bonne dizaines de familles d'accueil, avant de trouver la bonne, la famille Cromwell, oui j'ai également pris leur noms. Putain parceque j'en ai eu des noms, Cooper, Stevenson, Carmichael, Jones, Bowen, Rickaard... Mon nom d'origine c'était Nolan, mais désormais, je ne considère même plus cela comme mon passé, j'ai complètement effacé et rayé tous ces souvenirs douloureux et période de vagabondage de ma mémoire. Je suis né donc en tant que Cromwell en 1683, anglais du droit de terre et de sang, et j'étais établi en France à mes six ans après la révolution de 1688 en Angleterre qui avait causé de vives peurs à ma famille adoptive. e disais donc, je suis né durant ce qu'on appelle aujourd'hui le Siècle des Lumières et moi qui ait toujours été quelqu'un d'ambitieux, brillant et assoiffé de connaissance, je peux vous dire que ce siècle m'a vernis. Il y avait tant à faire entre les nouveaux écrits politiques et philosophiques, découvertes scientifiques, culturelles, l'astronomie, la chimie... Sans parler des navigateurs européens et de leur découvertes maritimes et explorations du Monde dans toute sa grandeur. Etant donné ma classe aisée, mes parents étant des nobles anglais, je fis d'assez bonnes études, bien que je regrette de ne pas avoir pu faire celles d'aujourd'hui, qui sont bien plus intéressantes et "longues". Je n'étais pas à la cour royale et bien heureusement étant donné le grabuge qu'il y a du avoir par la suite avec leur sacré révolution française, mais ma famille fréquentait des petits salons de lectures, se réunissant avec écrivains, philosophes, nobles qui souhaitaient changer le monde. Mes parents étaient neutres à ce sujet, et moi de même, la société que j'avais actuellement m'avantageait, alors pourquoi prendre le risque de la changer, bien que je n'étais pas insensible aux injustices de cette même société. J'ai toujours été un élève brillant, principalement dans tout ce qui touchait à l'économie et à la littérature, c'était vraiment le putain de pied et sûrement la meilleure période de ma vie concrète. C'est vrai quoi, pas de loyer à payer, des orgies et soirées très agréables, des études stables et intéressantes, j'étais respecté, j'avais une réputation de connard et mec imbuvable, mais j'étais respecté et cela ne m'empêchait pas de vivre, avoir un cercle d'amis, un réseau étendu, et profiter du plaisir de la chair à volonté avec des femmes très désirables, c'est limite si elle se ruait pas à ma porte. Parcequ'elles savaient qu'avec moi, cela n'irait pas plus loin que le sexe, que je ne partirais dans de belles envolées lyriques et compliquées, pour ensuite m'attacher à elle, leur faire espérer pour une relation avant d'aller me barrer et faire le même coup à celle deux portes plus loin. Avec moi, c'était clair et précis, j'étais cruel et cynique, mais j'étais un sacré bon coup pour le coup assez gentleman et honorable. A la fin de mes études, j'ai décidé de me lancer dans l'économie et j'ai finalement repris l'usine de mon père à sa mort quelques années plus tard, faisant de moi quelqu'un d'encore plus fortuné que je ne l'étais déjà.



Et pourtant, sous cette lourde carapace et caractère de jeune homme snob et imbuvable, j'ai finalement eu une révélation. La première fois que je l'ai vu, elle était avec un amie que nous avions en commun lors d'une fête nationale ou publique, divinement belle mais si niaise et "paysanne" a m'en faire vomir à la fois. Je me suis même dit qu'elle était "la plus belle personne laide que j'avais jamais vu." J'ai jamais vraiment osé lui parler, ou j'avais l'impression de jamais l'avoir vraiment regardé auparavant, on se voyait juste de temps en temps par l'intermédiaire de cet ami, qu'elle était beau, mais qu'elle me semblait limité culturellement par son accoutrement, sotte et détestable. Je lui ai juste dit un simple "bonjour" banal, voir hautain et méprisant mais j'avais l'impression que tout se bousculait en moi. J'avais un espèce de sentiment incontrôlable avec elle, de sorte que a chaque fois que je la voyait, j'avais cette espèce de sourire à la con vraiment pas à mon avantage ou l'air un peu agacé de sa présence. Pas étonnant que personne n'ait jamais remarqué mon béguin pour la jeune femme tellement il se manifestait de façon étrange et atypique. Disons également que je n'ai jamais été, et je ne suis pas en général quelqu'un fasciné par l'amour, qui se désespère en tant qu'éternel célibataire.. Il faut dire que je suis quelqu'un d'assez compliquée, et parfois un peu antipathique, coeur de pierre et assez possessive en amour. Pourtant, je me suis finalement attachée à quelqu'un, chose qui me paraissait désormais impossible tellement mon égo était important et que je n'avais pas encore trouvé une personne aussi brillante et charismatique que moi, cette satanée Juliette donc. Au début, je la détestais comme vous avez pu le voir, ou du moins, son visage m'inspirait à la fois aigreur et affection mais à force de se revoir encore et encore, nous avons développés une certaine complicité durant notre premier été passés ensembles. Le début de notre amitié qui s'est par la suite embrumée. J'étais devenu un bon ami finalement, son confident et conseiller le plus cher, et je me suis rendu compte que la jeune femme n'avait pas une vie toute rose et n'étais pas en réalité ce qu'il prétendait être : elle était loin d'être un simple paysanne analphabète et idiote, non elle adorait par exemple la littérature anglaise qu'elle dévorait tous les hivers, était incollable sur la musique classique et tous les écrits français humanistes du XVIe siècle. Et accessoirement, découvrant peu à peu ses failles, et nos nombreuses similitudes caractérielles et sur notre vision du monde et de la vie en générale, ainsi que de ses qualités que je n'avais jamais vu auparavant, je me suis rendu compte que, comme un con j'étais tombé fou amoureux d'elle. J'étais toujours là pour elle, qu'importe les sales copains qu'elle a eu, problèmes, conneries qu'elles a faites, j'étais toujours là pour elle. Comme elle fut toujours là pour moi. Et puis un jour, remonté par une de nos disputes en tant qu'amis, j'ai fini par lâcher ce petit secret que je tenais en moi, mon amour pour elle. Je me suis au départ pris une grosse claque avant qu'elle me dise : « SALE IDIOT! Pourquoi tu l'as pas dit plus tôt?!» et on s'est embrassés, et on a passés une nuit formidable, et on a eu une relation plein d'amour et de passion. Elle savait qu'elle pouvait compter sur mon côté protecteur, un peu arrogant et cyniquement drôle, et moi sur son côté un peu insouciante, affectueuse et attentive. On s'engueulait de temps en temps, mais cela venait plus de nos deux caractères gueulards et rancuniers. On aimait personne mais une personne nous aimait en retour, l'un comme l'autre. Et on pensait pouvoir vivre ainsi, sans se préoccuper du lendemain, des problèmes, avec de bons livres, de nos conneries, d'amour, d'alcool et d'eau fraîche en France, seulement on a eu tort. J'ai eu tort.



Un soir, en ce beau soit éclairé de printemps de 1711, j'ai rencontré l'homme le plus brillant de ma vie à un énième salon. Sans vouloir paraître indécent, il était déjà divinement beau pour un homme, beau comme un Dieu grec tant ses traits paraissaient fins, sa présence et son regard magnétique et charismatique. Il conversait avec une éloquence rare et infiniment musicale, comme envoûtante et absolument exquise. Nous avons parlé quelques temps, autour d'un bon verre d'absinthe, de tout et de rien, de la philosophie, du monde d'aujourd'hui, du monde de demain et d'hier, de toutes ces découvertes, avant de divaguer sur des questions existentiels, la place de L'Homme dans le monde et tout ce qui nous restait encore inconnu et mystérieux sur cette planète. Je buvais littéralement toutes ces paroles tant elles étaient pertinentes, bien amenés et argumentés. J'avais enfin trouvé quelqu'un digne de ce nom, que je pourrais admirer et envier, chercher à dépasser pour atteindre encore plus de culture et de connaissances. Cet homme semblait si parfait, j'avais tant à apprendre de lui, sans paraître pour autant à ses yeux sot. Ce dernier semblait en effet charmé par mon intelligence, calme et réflexion certes, pas égale à la sienne, mais qui se défendait quand même très bien. Pendant toute la semaine, je parlais avec ce jeune homme du nom de Octave dont la culture et le mystère me semblait infini. Etrangement, j'étais comme envoûté par ces rencontres, au point même d'y délaisser Juliette, cet être humain me semblait si.... fascinant et méritait toute mon attention à l'époque. Ce n'est qu'un jour que j'ai remarqué quelque chose d'étrange, lorsque Juliette me demandait alors qu'elle étaient donc ces morsures que j'avais sur le coup, morsures dont je n'avais pas fait attention pendant toute une semaine peut-être voire plus, qui ne m'avait jamais fait plus mal que ça, que personne d'autre n'avait remarqué étant donné que je portais souvent des écharpes ou manteaux au cols montés, et que j'aurais très bien pu ne jamais remarquer sans l'intervention de Juliette. Quand je revins voir Octave le lendemain, de peur qu'il s'en aperçoive, j'étais comme gêné sur mon siège, a sans cesse vouloir cacher ces morsures, et à peine suis-je arrivé, que, c'était comme si Octave le savait déjà, qu'il avait lu dans mon regard et qu'il savait pour ces fameuses morsures.